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luc besson

  • Bloc-note express N°142

    Kim-Jong-un-and-his-Kim-J-005.jpgVive Kim Jong-un. Longue vie au Cher Grand Leader! Mon exaltation est totale depuis que je sais qui va succéder à Kim Jong-il. Le Père Ubu transmet la couronne à son fiston. Quelle joie de savoir, au vu des quelques images glanées sur les chaînes d'information hier soir que les idées du Juché vont pouvoir traverser les siècles. Et que les Coréens du Nord vont pouvoir tranquillement continuer à marcher au pas, coupés du monde réel. Les Kim sont dictateurs de père en fils. Trop fort. Même les Soviétiques n'avaient pas osé. 

    Mais il faut calmer la joie que procure une telle bonne nouvelle. Après avoir pris des nouvelles de Fidel Castro et de Than Shwe, je constate que le business de la dictature se porte plutôt bien, malgré une petite baisse de régime en Amérique du Sud tout de même.

    En Chine en revanche... En Iran... Tout va bien.

    boule a facettes.jpgA part ça, weekend marqué par la boum de ma fille N°3, samedi soir. On est insouciant quand on a 11 ans. On écoute Lady Gaga et David Guetta. On danse des slows. Les garçons réclament le 1/4 d'heure américain. Un truc que je croyais disparu... Bilan: 17 ou 19 nains déchaînés. 120 dB. 40°C. Pas de dégâts, sinon un amalgame collant de terre, cheveux, Coca, gâteau au chocolat, chips et bonbecs Haribo sous les semelles et sur la parquet.

    Demain, rentrée universitaire. N°1 entre en première année de Droit. Rien à ajouter. Mais quand même. Entrée dans une nouvelle dimension.

    Hier, par désoeuvrement, j'ai regardé Taken, gros succès à l'export parait-il. En DivX. Pas en salle... Luc Besson, producteur de la chose va encore passer pour une victime. PosterTaken2.jpgLes intellos ne l'aiment pô, les critiques sont méchants, etc... Taken c'est 1h30 de psychologie à deux balles (10 mn en ouverture du film, rapports père-fille, divorce), flinguage de méchants (albanais, français veules, moyen-orientaux pervers et libidineux), courses de bagnoles (les bons roulent en Audi). Le scénario, doit tenir sur une feuillet A5, voire un post-it (modèle classique rectangulaire et jaune): un père américain divorcé et ex-homme à tout faire de la CIA laisse parti à contre-coeur sa fille de 17 ans (brune sensible) pour un trip initiatique à Paris avec une copine (blonde écervelée). Elle se font enlever par de cruels Albanais trafiquants d'êtres humains (et leurs complices haut placés dans la Police française). Liam Neeson, le père pique un coup de sang. Comme il est de la CIA et super entraîné et super équipé, il débarque à Paris pour une opération Kärcher. Une trentaine de morts plus tard, il ramène sa fille, choquée mais sauve, en Californie. Générique de fin. C'est écrit comme du Max Pécas. Mal joué. Mal foutu. Détestable. Démago. Et sans humour. Un peu comme les films d'Alain Delon (écrits, produits, réalisés, joués par) du milieu des années 80. De la même cuvée que la série des Transporteurs, Taxi (humour gras en plus). Ca marche parait-il. Les bras m'en tombent. Je m'incline.

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°73

    black ice.jpgLa semaine sera rock. Mercredi soir, AC/DC à Bercy. Jeudi soir, Ray Lamontagne à l'Alhambra. Lundi prochain, Bashung au Grand Rex.

    AC/DC, forçats du binaire, prisoners of rock'n'roll comme le chantait Neil Young. Le blues rock gras qui tache. Le hard qui sent des dessous de bras. Du brutal. Acouphènes garantis. Un classique.

    Ray Lamontagne, aux antipodes des hardeux des antipodes... Un compositeur fin, une voix voilée. Une pop moelleuse à souhait. Façon fondant au chocolat noir. Petite salle. Comment, vous ne connaissez pas encore Ray Lamontagne? Péché mortel! N'ayons pas peur des mots! Y'a de la fatwa dans l'air! L'américain est une des plus belles choses qui soit arrivées à la pop ces dix dernières années. Imaginez un Tom Waits avec une voix de velours...

    Bashung... Elevé au niveau de mythe. Quasi-trésor vivant à la japonaise.

    Et pendant ce temps-là...

    Vendredi dernier en fin d'après-midi, c'était goûter, sous l'égide d'Emery... et la caméra de M6... Le chef avait concocté quelques desserts à tomber, dont une confiture de lait, un sorbet caramel-beurre salé, un pudding, un soufflé au chocolat... Yummy! Réflexe pavlovien, j'en bave encore rien qu'à la pensée des libations passées... 5 blogueurs/euses... La bonne ambiance, les doigts dans le pot de crème au chocolat...

    Résolutions et repositionnement... Que faire d'un blog, 3 ans après son ouverture? Que faire pour retrouver l'envie? Les nouveautés ont été annoncées... Moins de voyages, nouvelle configuration professionnelle oblige... Plus de jeux vidéo... Nouvelle configuration professionnelle oblige... Il y a beaucoup à dire sur le jeu vidéo, les jeux vidéos. Et pas uniquement en tant que média. Jeux vidéo et rock'n'roll... Deux axes rédactionnels... Pierres angulaires du blog...

    Je me souviens du rock... Chaque semaine une thématique différente... Le rock est une passion, dévorante, déraisonnable. Mes maîtres es-écriture rock, Manoeuvre (celui de Rock & Folk d'avant, bien avant la Nouvelle Star), Patrick Eudeline, Philippe Garnier, Hunter S. Thompson, Yves Adrien... Ecrire sur le rock. Ecrire dans le roc. Coucher sur le papier des sensations fortes, une vibration ressentie à quelques mètres d'un Marshall hurlant... Faire ressentir la folie, la sueur qui plaque les cheveux dans les yeux, les montées d'adrénalines, le frisson qui parcours l'échine quand Angus, Eddie, Tom, David, Jimi, Stevie Ray plaquent sur le manche des accords improbables... Passée la compil' de souvenirs en vrac, Je me souviens du rock se penche sur quelques piliers de la rock culture... Affaire à suivre, je n'en dis pas plus...

    431.JPGJeux vidéo... Plongée dans les univers virtuels... Le jeu vidéo est un univers aussi riche que varié. Débordant de créativité. Les projets de mondes virtuels abondent. Les studio débordent d'énergie et de créativité. Le monde réel, le monde ancien s'effondre, les bases du capitalisme sont ébranlées, sapées par ses acteurs les plus cyniques. L'industrie de l'entertainment se porte plutôt moins mal que le secteur bancaire ou l'automobile... Pour échapper au VDM-DTC, un bon coup de "Fuck la Crise" en explorant de nouveaux horizons...

    Version épurée du blog, suppression du module Blogbang... Ce qui amputera mes revenus de 0,93 € par mois...

    Côté politic-politoc... La diatribe de Luc Besson à propos du piratage (icitte), la réponse de Maître Eolas (icitte) et une vidéo de Mozinor... Que du bonheur...

     

    Et pour le plaisir, sur le blog d'Henry Michel, un bon gros délire collectif... Si on regarde un film à l'envers... Qu'advient-il de l'histoire? A pleurer de rire! A déguster icitte!

    Enjoy!

     

     

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  • Minimoys vs Happy Feet...

    ...and the winner is: Happy Feet!!!

    Ce qu'il y a de bien quand vous avez des enfants, c'est que vous pouvez aller voir sans complexe les films qui leurs sont destinés...

    Donc, vu Arthur et les Minimoys, dimanche dernier. Les enfants ont adoré. Comme souvent chez Luc Besson, la performance visuelle et ici, technique, camoufle un vide intersidéral. Emotion: zéro. Lecture au premier degré uniquement. Pas le type de film avec plusieurs niveaux d'interprétation, façon Shrek. Non, du pur Besson. Léché, produit de luxe. Pas de message. Juste de la virtuosité et des moyens financiers imposants. Côté bande-son, comme d'hab', la soupe d'Eric Serra, et le recyclage de la bande-son de Pulp Fiction, avec un clin d'oeil appuyé façon gros sabots au concours de danse du Jack Rabbit  (feat. Uma Thurmann & John Travolta), sur fond de Chuck Berry... Ne manque que Misirlou... Mais Besson l'a déjà recyclé en ouverture de Taxi... 

    Ce matin, Happy Feet. Gros moyens, et résultat impressionnant; une bande-son rap-R&B-groove qui vous propulse sur vos pieds et vous donne envie de danser debout sur votre siège de velours rouge. Lecture, premier, deuxième degré. En cerise sur le gateau, un message écolo-environnemental dans la grande ligne d'An Inconvenient Truth... C'est de l'entertainement pur, qui véhicule de l'émotion sans tomber dans la niaiserie guimauve de Disney. On pourra objecter que le truc écolo, c'est de l'opportunisme pur, la Warner n'étant pas a priori une ONG... Cela dit, sensibiliser les enfants aux risques qui pèsent sur l'équilibre de la chaîne alimentaire au travers d'un divertissement de grand qualité, n'est pas une perte de temps.

     


     
    Un grand moment de plaisir!!!
     
     Enjoy!
     
     
    PS: Déjà, dans les années 80-quelquechose, j'avais détesté le Grand Bleu...
     
     
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