Vive Kim Jong-un. Longue vie au Cher Grand Leader! Mon exaltation est totale depuis que je sais qui va succéder à Kim Jong-il. Le Père Ubu transmet la couronne à son fiston. Quelle joie de savoir, au vu des quelques images glanées sur les chaînes d'information hier soir que les idées du Juché vont pouvoir traverser les siècles. Et que les Coréens du Nord vont pouvoir tranquillement continuer à marcher au pas, coupés du monde réel. Les Kim sont dictateurs de père en fils. Trop fort. Même les Soviétiques n'avaient pas osé.
Mais il faut calmer la joie que procure une telle bonne nouvelle. Après avoir pris des nouvelles de Fidel Castro et de Than Shwe, je constate que le business de la dictature se porte plutôt bien, malgré une petite baisse de régime en Amérique du Sud tout de même.
En Chine en revanche... En Iran... Tout va bien.
A part ça, weekend marqué par la boum de ma fille N°3, samedi soir. On est insouciant quand on a 11 ans. On écoute Lady Gaga et David Guetta. On danse des slows. Les garçons réclament le 1/4 d'heure américain. Un truc que je croyais disparu... Bilan: 17 ou 19 nains déchaînés. 120 dB. 40°C. Pas de dégâts, sinon un amalgame collant de terre, cheveux, Coca, gâteau au chocolat, chips et bonbecs Haribo sous les semelles et sur la parquet.
Demain, rentrée universitaire. N°1 entre en première année de Droit. Rien à ajouter. Mais quand même. Entrée dans une nouvelle dimension.
Hier, par désoeuvrement, j'ai regardé Taken, gros succès à l'export parait-il. En DivX. Pas en salle... Luc Besson, producteur de la chose va encore passer pour une victime. Les intellos ne l'aiment pô, les critiques sont méchants, etc... Taken c'est 1h30 de psychologie à deux balles (10 mn en ouverture du film, rapports père-fille, divorce), flinguage de méchants (albanais, français veules, moyen-orientaux pervers et libidineux), courses de bagnoles (les bons roulent en Audi). Le scénario, doit tenir sur une feuillet A5, voire un post-it (modèle classique rectangulaire et jaune): un père américain divorcé et ex-homme à tout faire de la CIA laisse parti à contre-coeur sa fille de 17 ans (brune sensible) pour un trip initiatique à Paris avec une copine (blonde écervelée). Elle se font enlever par de cruels Albanais trafiquants d'êtres humains (et leurs complices haut placés dans la Police française). Liam Neeson, le père pique un coup de sang. Comme il est de la CIA et super entraîné et super équipé, il débarque à Paris pour une opération Kärcher. Une trentaine de morts plus tard, il ramène sa fille, choquée mais sauve, en Californie. Générique de fin. C'est écrit comme du Max Pécas. Mal joué. Mal foutu. Détestable. Démago. Et sans humour. Un peu comme les films d'Alain Delon (écrits, produits, réalisés, joués par) du milieu des années 80. De la même cuvée que la série des Transporteurs, Taxi (humour gras en plus). Ca marche parait-il. Les bras m'en tombent. Je m'incline.
Enjoy!