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  • Bloc-note express N°109

    paulo2.jpgMr Elvis dort, roulé en boule sur son coussin. En un cercle parfait. Alors que Mr Dubuc écoute le dernier live de Sir Paul McCartney. Macca qui revisite le répertoire des Beatles, des Wings, de John Lennon. Faut dire que les gardiens du temple ne sont plus légion. George et John n'ont plus leur mot à dire et Ringo... Apparemment Ringo non plus ne dit plus grand chose. Les mômes sont élevés. Stella roule sa bosse. Paulo peut gérer sa petite entreprise et se faire plaisir... C'était peut être cela la signification profonde de ses pieds nus lors de la traversée mythique d'Abbey Road. Si tu veux voyager loin, commence par économiser tes semelles... Bon, Macca pour finir l'après midi.

    Nuit précédente commencée un casque d'iPod dans les oreilles. S'endormir en écoutant le live au Festival nirvana-reading-dvd.jpgde Reading de Nirvana. Un concert de 1992. Sommet d'intensité, de rage tellurique. Cobain vomit ses tripes. Grohl matraque ses futs comme un damné. Novoselic fait vrombir ses quatre cordes. Cliché rock'n'roll pour album énervé. Il est des fonds de tiroir qu'il convient d'exhumer pour montrer aux kids ce que rage et dévastation veulent dire.

    Grosse semaine passée. Grosse semaine à venir. Ecriture d'une session de formation sur le personal branding. Rassembler les idées, reformuler, clarifier, hiérarchiser, benchmarker, rechercher, explorer... En un mot créer pour transmettre un savoir. Noble et passionnant. Première session de formation live cette semaine.

    Côté création d'entreprise, l'agence prend forme. Premiers briefs, premières recos. Premières attentes fébriles des retours des recos proposées la semaine précédente. Conférences téléphoniques entre associés. Via Skype. Expérience passionnante de travail collaboratif. Nouveaux briefs. Urgence. Le bon stress. Qui laisse un tant soit peu braindead en fin de semaine, rhinite aidant... Mais qui donne l'envie d'avancer. Contacts. Networking. Il y a tant à faire avec les médias sociaux. D'autant plus à faire qu'ils doivent être aujourd'hui raccrochés aux médias traditionnels. Raccrochés... Le terme est impropre. Disons qu'ils sont un canal de difusion de contenu, d'informations, de stimuli. Mais pas uniquement. En tous cas, ils contribuent à raconter une histoire et à la construire avec consmmateurs, utilisateurs, fans, etc... Un champs exploratoire passionnant!

    Badges_th.jpgA propos de médias, intervention mercredi prochain dans le cadre d'un événement organisé par le WWF autour du COP15. Un appel à un new deal médiatique. Le nouveau paradigme: le temps réel. Informer, mobiliser, réagir. Pour suivre le Sommet de Copenhague, déploiement de tous les moyens disponibles: un réseau social dédié, Twitter, une plateforme vidéo (avec contenus exportables, et fonctionnalités communautaires), une application iPhone... Communiqué de presse iciCP WWF 27_11_09.pdf

    Choses vues, enfin, Capitalism, a love story, le dernier Michael Moore. Drôle. Grave. Plongée flippante dans une Amérique financière à la 0-alovestory__.jpgdérive. Mais limiter la portée du film à l'Amérique du Nord serait un peu court... Le fossé s'élargit entre hyper-riches et pauvres. La classe moyenne est laminée. Le fric roi, les privilèges, l'ascenseur social cassé, les passe-droits, le pouvoir héréditaire, le flinguage des acquis sociaux, le management par la peur de l'autre... Capitalism, a love story devient parabole. Un appel à réagir. Partout. Même dans notre vieux bastion de l'anti-américanisme...

    Donc, POWER TO THE PEOPLE!

    Enjoy

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  • Bloc-note express N°99

    Ouvrir une boîte. Puis la fermer. Passer à autre chose. Evaluer le potentiel d'un marché de niche. Se rendre compte de l'étroitesse de ladite niche. Intégrer le fait que la Long Tail a deux partie, que si les niches sont l'avenir sur le long terme, le best seller, la vache à lait reste indispensable pour garantir la durabilité de l'ensemble. Apprendre en faisant. Comprendre les lois de la finance. Comprendre des erreurs stratégiques. Commises par le siège. S'intéresser aux modèles économiques. S'intéresser à la gestion, aux montages financiers. Réévaluer le champs des possibles. Faire son bilan. Faire son deuil de choses auxquelles on a cru, parce qu'il fallait y croire, parce qu'on avait de réelles raisons d'y croire. Parce qu'on avait raison. Mais que parfois, avoir raison avant tout le monde se heurte à la réalité du marché. Etre pragmatique. Avoir la foi, la passion. Construire. Cette semaine, mon aventure dans l'in-game s'achève. Du moins sous sa forme actuelle. Etape. Revenant quelques années en arrière, la vie dans les grandes entreprises. Un confort. Celui de la grosse structure. Rassurante. Avec la chance d'être sur des fonctions autonomes. Le voyageur y a trouvé son compte. L'international, une école au contact des cultures du monde. Les rencontres, les confrontations, l'esprit en éveil. Toujours. Il fallait quitter l'institution, un jour, pour voir ce qu'il y a de l'autre côté du miroir. Franchir le cap de la création d'entreprise, de la start-up. De la boîte américaine, de la culture result-driven. Les résultats sont là. Le média est visible. L'in-game passionne. Le jeu vidéo est un univers riche. Etre au commandes de sa filiale. Pendant une année. Etre maître à bord, vendeur, business developper, en charge de la communication. Etre présent. Gagner une part de voix. Evangéliser. Rendre accessible. Partager la folie et l'excitation de l'expérience vidéoludique. Parler engagement, contribuer à la réinvention de la publicité, de la relation entre marques et consommateurs. Se réinventer. C'était le mantra du début 2008. Re-invent your life! Une étape est franchie. Des projets plein la tête. Du concret. Et plus que jamais, l'envie d'entreprendre!

    A part ça... Quelques belles lectures, Les Invités de Pierre Assouline... Le microcosme se déchire au cours d'un dîner parisien. Peinture cruelle de gens sûrs d'eux. L'Homme qui m'aimait tout bas, d'Eric Fottorino. Fotto se livre. Le suicide de son père adoptif, celui qui lui a donné son nom. Peinture intime. Un homme discret dévoile un peu de lui même. Avec pudeur et émotion. (Et m'apporte a posteriori un éclairage nouveau sur un journal où j'ai passé 9 ans).

    A part ça, Apocalypse sur France 2. Images bluffantes, et parfois inédites. Passionnante évocation d'un sujet qu'on croit connaître par coeur.

    District 9, séance de cinéma du samedi soir. District 9, qui mériterait une chronique a lui tout seul. Le film est riche. Une parabole sur notre monde, ses déclassés, ses ghettos... L'alien est le réfugié, celui dont on veut pas dans le paysage, car il en dénature l'harmonie. On le planque, on le déplace. Film sud-africain, métaphore de l'apartheid, des apartheids. A voir.

    De la musique avant toute chose, Arctic Monkeys, Faith No More, Murat, 2Pac... Du neuf, du vieux.

    Et mon chat...IMG_5476.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    (Credits photo Agathe Dubuquoy - DR)

    Enjoy!

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