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cinéma

  • Merci pour ces moments

    Comme promis dans le post précédent, en vrac sans hiérarchie, de mémoire (enfin presque)... mes beaux moments de 2015: 

    Interstellar, revu deux fois de suite. Emotion, prise de tête, beau.

    Fauve, nouvel album, Olympia, Rcok en Sein et clap de fin au Bataclan.

    Fuzz, grosse baffe dans la tronche, Route du Rock et Rock en Seine, du gros rock, du gros son, et cadeau de Noël.

    Savages, Route du Rock, en noir et blanc, ferveur chamanique, sensualité envoutante.

    Star Wars VII, retour aux sources, retour à l'esprit des origines de l'épisode IV, j'ai à nouveau 14 ans.

    Aarto Paasilinna et son humour ravageur, belles heures de lecture, Le Fils du Dieu de l'Orage, entre autres.

    Mad Max Fury Road, grosse claque visuelle, reboot complet de la saga. Bruit et fureur.

    Je suis Pilgrim, le thriller qui tue, 900 pages trépidantes.

    Shaun le mouton, Wallace et Gromit, l'univers magique du Studio Aardman aux Arts Ludiques.

    Father John Misty, crooner morrisonien, Route du Rock, l'attitude, les mélodies, le charisme.

    Pete et Carl, bordéliques et imparfaits, Rock en Seine.

    Le retour du Chat du Rabbin, et la magie intacte de Joann Sfar,

    Millenium 4, malgré la hype, malgré le sacrilège commis en l'absence de Sieg Larsson retenu dans l'au-delà.

    Springsteen, The ties that bind, The River, I come from down in the valley... Le Boss, encore et toujours.

    Le retour des Cowboys Fringants, plus en forme que jamais, Octobre.

    Republik, le retour de Frank Darcel, Rock in Rennes.

    Daho à Rock en Seine et des classiques revisités avec fièvre.

    FFS, Franz Ferdinand, Sparks, magie autant sur scène que sur album.

    Jeanne Added, interprétant Bowie dans le spectacle de Decouflé, ou les titres de son propre premier album.

    Comme un avion, le cinéma simple et frais de Bruno Podalydès.

    Homeland, saison 5.

    Game of Thrones, saison 5.

    Sicario, Good Kill, des flingues, des narcos, des drones, des jihadistes. Du ciné glaçant et efficace. 

    Les Fauvettes, y revoir Blade Runner et Alien sur grand écran.

    Les Tontons Flingueurs en salle sur grand éccran, moment culte.

    Flavia Coelho, live à Rabat. Magique.

    Traverser Paris en roller, quand il n'y a encore personne dans les rues.

    Entendre El Mariachi dans un rade mexicain au fin fond du Morelos.

    Ecouter de la salsa à Santa Cruz de la Sierra.

    Le retour de la vengeance du blog de Yoda, version papier. Joie.

    Le Dictionnaire du Rock de Michka Assayas, deuxième édition.

    ...

    J'en oublie. Probablement. La mémoire est traitresse. 

    Catégories : Musiques, Pop culture Lien permanent
  • Juno

    937662385.jpgA priori le pitch était compliqué, risqué, franchement casse-gueule... Un film sur une ado enceinte... Oooops! Achtung Minen! Le genre de pitch qui donne, en Roumanie, un truc atroce sur la difficulté d'avorter sous Ceaucescu... Pas vu. Pas d'humeur. Un film américain sur le monde des ados... Soit ça défouraille à tout va, façon Elephant, déconstruction du récit en sus. Soit ça partouze sur le canapé, façon Larry Clark. Soit, dernière option, ça dégouline de guimauve régressive sur un pitch crétin, façon American Pie. Les ados sont dépressifs, perdus ou décérébrés. Gloups.
    Restait l'option non explorée de l'ado solide, intelligente bien qu'hors du système, dotée d'un solide sens de l'humour et d'une maturité hors du commun, Juno. Juno, c'est d'abord une performance d'actrice. Ellen Page. Puissante, lumineuse, une présence, un applomb. Un vrai personnage, pas une pâle imitation de la vie. Un personnage adulte.
     
    Une question au passage... Juno est-il un film pro-life? Juno fait le choix de garder cet enfant non désiré. Mais Juno envisage813587549.jpg des solutions, la solution radicale, d'abord, puis une solution alternative. Aller jusqu'au bout. Etre généreuse, ne pas le faire pour l'argent. Etonnant, inattendu. Portrait sociologique léger d'une Amérique où les enfants ne sont pas ceux que l'on croit, où le système génère des adultes immatures, des wonder women un peu frustrées (Jennifer Garner en future mère adoptive livrée aux âffres de la grossesse par procuration, du désir d'enfant inassouvi). Où la middle class se montre attentive au devenir de ses enfants, pragmatique. Vision idéalisée des rapports parents-enfants? Le père de Juno, J.K. Simmons, qu'on avait découvert dans Oz, dans le rôle d'un nazi raciste, est ici à contre-emploi, plein d'humanité et d'amour pour cette ado unique, différente dans une situation inattendue... Il gère. La belle-mère, femme de caractère, qui malgré l'incongruité de la situation prend les choses en main - la confrontation avec l'échographe est un régal... - assume l'incongruité, ne juge pas. Belle réflexion au passage sur ce que c'est qu'être mère...
     
    Un film qui plaira à un public large, par la richesse de ses personnages.  Juno n'est pas un film militant. Il n'apporte pas de réponse simpliste à la problématique de l'adolescente enceinte. Pas un film pro-life, un film pro-choice. Une tranche de vie, forte. Choisir sa vie, choisir son destin, le faire en conscience, en connaissance de cause, avec un zeste d'idéalisme, de naïveté, de fraicheur. C'est la bonne surprise de Juno, aller au fond des choses, aborder toutes les dimensions de son sujet sans pathos, avec une certaine foi en l'être humain. Une divine surprise.
       
     

     

    Enjoy! 
     
     
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  • Rambo revient...

    Rambo, First Blood en VO... Le premier, le meilleur de la série. Le pitch: un réel problème de société, la réinsertion des vétérans du Vietnam dans la société civile... Ou comment John Rambo, machine à tuer surentraînée, a du mal à envisager sereinement une carrière de vendeur de Quarter Pounder with Cheese au MacDo du coin de la rue. Du fait du plein emploi et de sa coupe de cheveux, le sheriff local, un redneck borné le pousse à bout. Problème qui devrait par ailleurs se réitérer avec les vétérans d'Irak dans les années à venir. Quelques scènes croquignolettes, comme celle où John Rambo rafistole une plaie béante avec une aiguille et du fil de pêche, à vif... Yummy!

    Rambo 2... grosse daube anticommuniste. Le pitch: le retour de la vengance. Rambo revient au Vietnam pour sauver les MIA des griffes des meuchants niaks cocos. Séances de tir à l'arc mignonnettes, égorgements au couteau de chasse. Grosse compétition à l'époque avec Chuck Norris sur un thème similaire... Guerre des studios sur un créneau porteur sur fond d'exorcisme du 'Nam... Et volonté inconsciente de faire oublier la désagréable impression laissée par Apocalypse Now et Voyage au bout de l'Enfer...

    Rambo 3... über-bouse anti-communiste. Le pitch: Rambo n'est pas content du tout. Il y a de meuchants cocos russes qui se tiennent très mal en Afghanistan (who have an unappropriate behavior in Afghanistan, en version politically correct). Il faut aider les rebelles pour détruire l'Empire du Mal, Darth Vador et l'Etoile Noire... C'est la version américaine du devoir d'ingérence cher à Bernard Kouchner... Il y avait sûrement déjà à l'époque des Talibans sur place... Des barbus avec des turbans... qui grâce à la formation dispensée par ce pédagogue-né de John Rambo, donnent du fil à retordre aux troupes américaines quelques années plus tard... Comme quoi, faites des cadeaux et donnez des coups de main...

    On pouvait craindre le pire l'an passé avec la réapparition de Rocky Balboa... Le film a finalement tenu ses promesses, enfin, disons plutôt, tenu la route, car qui en 2006 en attendait encore quelque chose... On osait toutefois pas croire que Rambo pouvait faire une réapparition... Et pourtant... La preuve par l'image, dénichée sur Youtube:

    Le pitch (source Allociné): John Rambo est engagé par une ONG pour les protéger des pirates Birmans durant une mission humanitaire destine à aider le peuple Karen... Selon un site de fan, découvert au hasard d'une recherche Google, Sly aurait même "souhaité que le héros revête une attitude plus chrétienne"... Il est vrai qu'il a rarement tendu la joue gauche... sauf pieds et points liés... Et avec des dommages collatéraux assez conséquents, pour manier la périphrase...

    Une question me taraude... Stallone revisite ses personnages fétiches... Un homme se penche sur son passé. Je sens que les Cahiers du Cinéma et les Inrocks vont adorer cette mise en abyme. Mais à force de remonter le temps, rien ne nous garantit que Sly n'aura pas la tentation de tourner l'Etalon Italien 2... Sponsorisé par Cialis ou Viagra?

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  • Mots d'enfants...

    Séance de cinéma scolaire pour ma 3ème fille (7 ans). Au programme, Le Corsaire Rouge de Robert Siodmak, classique de l'âge d'or d'Hollywood. Elle en revient enchantée. "C'était gé-nial!" dit-elle. "C'était un vieux film?" sondé-je. "Meuh non, c'était en couleurs!" répond-elle avec naturel...

    Cool, non? 

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