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Magistral M83

Bon alors, M83 ça donne quoi en live? Je m'auto-interrogeais. Ouais, c'est vrai ça donne quoi? Il y avait eu ce petit séisme de Hurry up, we're dreaming. Il y a déjà 5 ans. Avant, je ne sais pas trop. Il y avait eu la BO d'Oblivion. Des climats planants, un sens de la dramaturgie, l'accompagnement idéal d'un film de SF quand Hans Zimmer est en vacances et John Williams a la grippe. Je dé-co-nne! Bon, mais M83, c'est quoi précisément? De l'electro? Trop simple. C'en est, mais pas que. Anthony Gonzalez ne se colle pas en haut d'un petit volcan derrière ses machines comme qui vous savez, il ne passe pas son concert les deux mains en l'air, un demi casque sur l'esgourde, comme qui vous savez aussi... Ca c'est pour la séquence bashing.

M83, c'est dance, c'est rock, c'est ambient, c'est puissant. Un TRES gros son, avec des basses énormes, du genre qui te secouent la tripaille, et provoquent une sorte de mouvement brownien de tous les morceaux de ton enveloppe corporelle. Pour peu on se retrouverait dispersé façon puzzle, et avec le sourire. Ce qui ne gâche rien. Ajoutons une rythmique monstrueuse. Un guitar hero. Qui nous la joue à l'ancienne, totalement premier degré. Sans faire semblant comme qui vous savez aussi. Des voix. Un light show. Une forte intensité d'un bout à l'autre du set. Mini-bémol, Anthony Gonzalez n'est pas du genre causant, minimum syndical en mode "Pariiiiiiis!". Minimaliste et déclinable à l'infini... 

Au final, un grand show. Qui te mets de très bonne humeur.

Dehors, il doit faire 3 degrés. 

Pour le plaisir, un petit bout de la BO d'Oblivion. C'est pas neuf, mais j'aime.

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