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  • Buzz, argent du buzz et showbiz

    Le showbiz est un monde impitoyable. La musique est un monde impitoyable. Les médias sont un monde impitoyable. Que faire pour attirer l’attention? Aller sur les Internets? Mais les Internets sont peuplés d’individus qui recherchent le buzz. Attention whores prêts à tout. Tout faire pour exister. Même de la télé réalité. Même tuer des chatons ou des pandas roux. Même dire que la France est un pays de blancs. Même dire qu’on aime Youssoupha. Même inviter les penseurs de l’impensable sur un plateau télé pour mettre des mots sur ce qui ne se dit pas. Un discours de Vérité, quoi. Bref, le buzz buzze. Même chez les décérébrés tout en seins, tatouages et muscles, chtis et marseillais aux 40 mots de vocabulaire. Bref ça buzze. Et Morandini rebuzze. Et Trierweiler change de look. Et Kim Kardashian kardashiane, faute de mieux. Et les foules sentimentales, qui n’ont plus trop soif d’idéal n’en déplaise à Souchy et Voulzon, zappent d’un buzz à l’autre sans transition. Trankill, OKLM

    Dans le bordel ambiant, comment faire savoir qu’on est là? Comment avoir son 1/4 d’heure warholien quand tout le monde le recherche en même temps?

    J’ai reçu il y quelques mois un mail. Belza me sollicitait pour diffuser son clip. J’aurais pu ne pas voir le mail. Il aurait pu atterrir dans la boîte à spam. Le message était marrant. La vidéo marrante elle aussi. Et tellement paradoxale. Une chanson sur le buzz et l’abus du buzz, et le buzz pour le buzz, et une fille qui demande le buzz et l’argent du buzz. Tout en voulant faire le buzz. Idée amusante. D’autant plus que dans la conversation, Belza cite Barthes, Brel et Piaf. Alors jouons le jeu.  


     

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  • Iron Maiden ou la renaissance du prog-rock

    Les fans de Maiden vont probablement me tomber sur le râble. J'ai prononcé le mot infâmant "prog-rock"... et je persiste. Même si sur le fond, cette renaissance du rock progressif est plutôt une bonne nouvelle. Tant qu'Emerson Lake & Palmer ou Yes ou King Crimson n'annoncent par leur grand retour... Peut-être existent-ils encore. Je n'ai pas envie d'aller vérifier.

    Mais revenons à Iron Maiden. Le groupe de Steve Harris et Bruce Dickinson vient de sortir son x-ième album (pas envie de faire le décompte exact...). Un double (à l'aune de ce qui se pratiquait in antiquis temporibus) avec un titre de 18 minutes pour clore l'opus. Qui, hormis quelques remixeurs fous, ose mettre dans un album un truc de plus de 3 minutes? On avait perdu l'habitude des plages floydiennes de 20 minutes. Crac, une face d'album. Le punk avait balayé tout ça. On était revenu à l'essence de la chose rock'n'rollienne. One, two, three, four, gabba gabba hey. Are you ready motherfuckers? Certes, il y eut Television qui dans son légendaire Marquee Moon osa le titre de 10 minutes, mais c'était bien l'exception. On avait oublié. 

    Dans le genre pompes et circonstances (Pump and Circumstances, c'est du Elgar, c'est british, et c'est pas pop, quoique...), il y avait bien Jim Steinman et Meat Loaf. Mais ça date de pratiquement quarante années (Bat out of Hell, excellent album inclassable, que je recommande au passage). Mais revenons à Iron Maiden, qui vient de sortir The Book of Souls, le livre des âmes. Sur la pochette, Eddie the Head, en grande forme. Côté icono, du grand Maiden. Mais quid du contenu? Don't judge a book by the cover, comme disait le poète.

    Il fut un temps, où il était impossible d'écouter du hard/metal quand tu écoutais du punk/post punk/new wave. Le hard était vécu comme une abomination. Un truc de graisseux chevelus, sales et tatoués. Les années passent, les cheveux des membres de Deep Purple tombent, leur surcharge pondérale s'accroit. Sur les affiches, ils font peur. Mais pas pour ce qu'ils représentent. Pour leurs gueules de vieux. Qui s'accrochent au mythe de Higway Star et Smoke on the Water... Débranchons les! Euthanasie!!! Mais je m'égare. Revenons à Maiden, que j'ai commencé à écouter il y a moins de 10 ans, folie des Internets, folie du streaming, folie de YouTube. Le documentaire Flight 666 n'y est pas pour rien. Où l'on voit un chanteur pilote de Boeing 757, des musiciens jouant au golf, buvant du thé. Loin des mythes destroy façon Cocksucker Blues. Les rockers ont vieilli, se sont embourgeoisés. Et soulèvent l'enthousiasme des foules aux quatre coins du monde, 666 the Number of the Beast, 2 minutes to Midnight, hymnes braillés par les kids d'Amérique du Sud ou d'Asie. Hallu.

    Du coup, on se penche avec curiosité sur le dernier né. C'est du rock. C'est lyrique. C'est parfois un eu pompier, c'est la loi du genre. Mais vocalement, Dickinson est au top. En sobriété. L'ensemble est d'une belle musicalité. Ambitieux. Sans tomber dans la caricature. Certes, tous les potards sont réglés sur 11. Mais Iron Maiden échappe miraculeusement au syndrome Spinal Tap. La bonne surprise est là. The Book of Souls s'écoute avec une sorte de gourmandise coupable. 

    Et c'est bon!

    Enjoy!!

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  • L'agnostique de la politique

    Je suis l'agnostique de la politique. 

    C'est récent. 

    Avant, j'ai voté pour des gens. Un jour, j'ai voté pour le moins pire. Puis, j'ai voté contre. Puis j'ai vu. J'ai observé. J'ai décrypté. J'ai compris quelque chose qui me déplait. Que la politique et l'intérêt général étaient deux notions aussi éloignées l'unes de l'autres que la Terre des exoplanètes. Certains ont peut-être encore un sens de l'intérêt général. D'autres en ont fait un métier. Nous entrerons dans la carrière, quand nos aînés n'y seront plus, nous y trouverons leur poussière et la trace de leurs vertus. Il sont entrés dans la carrière, ils ont sniffé la poussière, mais les vertus s'étaient évaporées avec le temps. Une fois entrés, ils s'accrochent. Ils triangulent. Ils virevoltent. Il s'enivrent de pouvoir et d'attributs du pouvoir.

    Jay Leno avait écrit que la politique était le showbiz pour les moches ("Politics is show business for ugly people"). On pouvait rire de l'aphorisme. Il n'y a plus de quoi en rire.

    Agnosticisme n'est pas athéisme. Soyons clairs, le doute m'habite. De plus en plus. 

    On verra avec le temps si je me réintéresse. 

    ...

    Retournons à la musique. 

     

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  • Concours! Des places à gagner pour "La Vie en Grand"

    Qu'on se le dise, le film "feel good" du moment, c'est La Vie en Grand. Les cités vues sans misérabilisme. Le sujet de société traité avec un humour léger, à la façon d'une comédie américaine (une comédie, pas un film de Michael Bay), sans démagogie trop visible, sans grosses ficelles. Juste le portrait de deux gamins sympas qui se lancent dans un business peu recommandable. A l'opposé de Dheepan, le film trouve le ton juste, par petites touches, savant dosage, sans tomber dans la caricature outrancière, sans niaisierie. Sans Omar Sy ni Reda Kateb, sans flics à la Olivier Marchal. 

    A voir.

    Et pour le plaisir, il y a ici même 3 places (pour deux personnes, soit 6 places au total quoi) à gagner. Premier arrivé, premier servi. Les 3 premiers qui postent un commentaire ont gagné. Un commentaire répondant à cette simple question: "Et vous, votre vie en grand, c'est quoi?".


     

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