Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ladies and Gentlemen... the Rolling Stones!

Ladies&Gentlemen.jpg

Les fans hardcore vont grincer des dents, avoir des frissons, des sueurs froides... Comment ose-t-il parler des Stones? Lui qui n'a jamais répondu ouvertement à la questions: Stones ou Beatles? Lui qui ne l'a jamais posée à ses lecteurs. Lui qui élude le sujet depuis tant de temps, ne parlant que de Clash, des Pistols, et toutes ces punkeries... Et pourtant, il va oser... car à franchement parler, les Rolling Stones, c'était mieux avant,  non? Beaucoup mieux une fois Brian Jones parti faire la planche pour l'éternité. Une fois que Mick Taylor ait relevé le défi. Avant Goat Head Soup. Pour le doubléSticky Fingers-Exile On Main Street. 

En tous cas, sur scène ça défouraillait. Mick J. déjà jeune. Keith encore lucide. Bill déjà renfrogné. Charlie toujours métronomique pour l'éternité, Mick T. impassible. Ladies and Gentlemen, concert filmé en 1972. Qui ressort en DVD, en blu-ray. Et qui était projeté au Club de l'Etoile hier. Devant un parterre de journalistes, rock kritiks, et quelques légendes liées à la saga des Stones, comme Dominique Tarlé.

D'abord la salle. Projection numérique, son énorme. On est en plein concert. On a cette envie furieuse pendant la projection du film de se lever, de hurler avec le public, de faire de l'air guitar pendant les gros plans sur les doigts de Mick T. ou de Keith R.. On y est. Et c'est un sublime voyage dans le temps. Le film s'ouvre sur une interview récente de Mick Jagger. Le journaliste est presque mieux renseigné sur l'histoire des Stones que Sa Satanique Majesté. Charlie Watts interrogé dans Rock & Folk ce mois-ci avouait n'avoir aucun souvenir précis de ce concert. Incroyables exégètes capable de réciter la setlist complète d'un concert de 1972, alors qu'à l'époque ils étaient encore au mieux à l'état de spermatozoïde... Et pourquoi Rocks Off ne figure pas dans le film? demande le journaliste. Jagger réfléchit, se marre et avoue qu'il chantait faux et que Keith jouait faux sur ce titre...

Film incroyable. Les Stones n'ont pas tourné depuis fin 1969. Depuis le chaos d'Altamont. Le groupe connait son âge d'or créatif, la légende se construit sur fond de sexe, drogues et provocations. Les Glimmer Twins partagent le micro, Mick et Keith sont au centre du monde. Surtout Mick, qui se déhanche en combinaison de satin. Charlie se marre en maltraitant ses futs. Mick Taylor est un mystère. Il fait son boulot, consciencieusement. Le bon élève. Son visage n'exprime rien. Il bouge peu. Il y a un côté fascinant dans la fulgurance, la précisions de ses solos, et son attitude sur scène. Un mec qui bosse. On peut comprendre son départ quelques années plus tard. On comprend aussi son apport au groupe. Par sa maîtrise du blues. Chaque solo de Mick Taylor est un moment intense. Et un désastre visuel. Il n'a pas le jeu de scène d'un Hendrix ou d'un Townshend. Pas d'effets de manche. De sauts, de jeu avec les dents. Virtuose statique. Etonnant paradoxe.

Setlist incroyable à base de Gimme Shelter, You Can't Always Get What You Want, Tmbling Dice, Midnight Rambler, Dead Flowers, Street Fighting Man... De futurs classiques. 

En sortant de la salle, hier, j'avais réglé un compte avec mon enfance. J'avais 9 ans. Je n'écoutais pas de rock'n'roll. Mes copains d'école, ceux qui avaient des grands frères, parlaient des Stones avec fascination. On entendait ça et là parler du groupe, je ne comprenais pas pourquoi RTL avait affrété un train pour transporter les fans aux concerts de Bruxelles (J'ai lu plus tard que Keith était tricard sur le territoire français du fait de certaines stupéfiantes affaires). Je ne savais des Stones que ce que je pouvais glaner dans quelques numéros de L'Express qui traînaient chez moi. Ou dans le dossier d'Okapi consacré à la pop music, qui racontait les Who, les Beatles, Hendrix, Alice Cooper. Des mots sans musique. Ma passion pour le rock est née à ce moment. Il me manquait quelque images.

Enjoy!

Catégories : Musiques Lien permanent

Commentaires

  • patata vous avez trop lu n importe quoi...vos commentaires me font penser a un prof qui explique la guerre a ces élèves ...vous faites quoi de la tournée européenne de 1970 de l adieu a l angleterre en mars 1971 ..vous avez zappé ce qui a été le temps ou l on a baptisé le groupe de greateast group word du monde..parlez nous de musique.. , ne faites pas comme les journaleux a sensation en éternisant ce fameux..dit on .. sexe and drug et rock n roll..oubliez les ballons , le feu d artifice , les Stones de cette époque c était 5 types , plus Yan Stewart, voir Nicky Hpkins au piano et les 2 fameux cuivres .. Teaxa Horns Jim Price et Bobby Keys..vos commentaires sont affligeants.... vous lisez trop et n importe quoi ... dommage...!!

  • Tiens... Un fan hardcore qui grince des dents... WTF?

  • pas du tout...simplement ce groupe se trimbale un nombreimportant de mythos, de gamelle , moi je sais pas je sais qu il existe des fans de Motorhead, de supertramp, de Coldplay et de Michèle Torr, mais je conais pas leur vie , d une par elle ne m intéresse pas ...donc je ne peux parler que de ce que j ai vu , vécu, mais raconter ce que Manoeuvre ou autre professeur a pu dire dans la presse...je trouve ça léger...et je n oublie pas que ces conneries ont nourrient le mythe du groupe...et que j ai également perdu des potes qui ont plongé dans l héro voulant a tout pris imiter Keith Richards , certains sont décédé je pense a William, a Gilbert et a sa femme qui sont aujourd hui cotoreps.., a Yves mon pote batteur...les Stones ne sont que les portes manteaux des fantasmes des fans et des journaleux en tout genre ...celle là elle est pas de moi mais de mon ami Dominique Tarlé..n oublions pas on parle de musique pas de la vie privée des artistes ..cela s appel le respect... a une autre fois ..

  • En fait vous me reprochez surtout une approximation, à savoir d'avoir zappé ce qui se passe entre 69 et 72. Bon, je ne suis pas un exégète des Stones. Quoi plus est, j'étais trop jeune pour vivre cette période. Quoi qu'il en soit, je ne donne ici que ma lecture du film. Et ne pense pas reproduire des clichés de journaleux rock. Je raconte ce que j'ai vu et apprécié sur l'écran. Je n'ai jamais vu les Stones en concert, et ne me battrai pas pour les voir dans le grand Barnum qu'ils mettent en place tous les 3-4 ans... Respect de la vie des artistes... Les Stones ont quand même orchestré leur légende. Keith peut-être pas. Mais ne croyez-vous pas que Mick Jagger ait toujours eu -encore plus aujourd'hui- un sens aigu de la publicité?
    Merci pour votre commentaire, en tous cas.

  • votre réponse me plait..il est vrai que j ai vu les Stones en 1970 , j avais alors 16 ans... et que ce n était pas sur scène ... les folies bergère ..que cela est devenu..et oui Mick comme Monsieur Nicolas Sarkosy... et un homme de communication... sans cela l existance du groupe était en danger..comme l est notre président en ces temps...la com...la com... putain de la com... le nettoiyge de la banlieue...au Karcher... casse toi pauvre con... c est de la com certains ne retiendrons que cela du président lorsqu il quittera le pouvoir en 2012... et pourtant derrière cela y a une politique internationale .. mais faut choquer ... ..bon d acord lui ce n est pas ..sexe en drogues et rock n roll..recevez mon amité vous vous en ete sorti élégement..j aime bien..Thierry-Jean Vezzetti

Les commentaires sont fermés.