Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Technodépendance...

medium_blackberry.jpgIl y a trois semaines La Tribune publiait un remarquable article consacré à la cyberdépendance. Qualifiée de fléau de la modernité. Rien que ça!!!
Mercredi dernier, déplacement à Bruxelles. Dans la journée. A 1h10 de train de Paris. En gros, la proche banlieue. Constatation au réveil: Blackberry en rade. Pas de réception de mails. Impossibilité totale d'en envoyer. Probablement un problème de serveur. Mais immédiatement, se développe une sorte d'anxiété. je ne pourrais pas accéder à mes e-mails de la journée. Je suis coupé du monde. Evidemment, il reste le mobile. Mais quand on est en charge d'une organisation décentralisée, que le système fonctionne selon un modèle "questions-réponses" rapide fondé majoritairement sur le courrier électronique... Problème, anxiété. Chacun connait la Loi de Murphy. Si un problème doit arriver, il arrivera de toutes façons. Bref, en embarquant dans le Thalys, après avoir tenté tous les redémarrages possibles de la bête, la conclusion est définitive, le problème est ailleurs et il faudra que quelqu'un accède à ma place à ma boîte mail professionnelle "just in case".

medium_pocket_pc.jpgComment en est-on arrivé là? Aux Etats-Unis, nous dit La Tribune, on parle de crackberry tant l'objet est addictif. Personnellement, je m'en suis (un peu) détaché... Plus en raisons des choix technologiques internes à mon entreprise... Développement sous Lotus Notes par le service informatique alors que je suis un utilisateur de Microsoft Outlook. Un Pocket PC personnel est venu s'ajouter à la liste des "devices" que je promène avec moi lors de mes déplacements. Permettant d'accéder à mes comptes gmail, hotmail, etc... Et même de consulter subrepticement les stats de ce blog... Résultat final: état de tension permamente, toujours en veille, toujours en alerte. Le Mon Blackberry -lorsqu'il fonctionne- est programmé pour s'éteindre automatiquement chaque soir à 23h00, ainsi que du vendredi soir au lundi matin.medium_ipod.jpg
Pour en revenir à la cyberdépendance, le mot "fléau" me parait excessif, mais l'idée de dépendance est avérée. Sans les objets-fétiches, sensation de nudité...
Je suis plus gêné par la multiplication des objets de la modernité. Aujourd'hui, pour des raisons diverses, le bagage normal, lors d'un déplacement de courte durée est constitué du Blackberry, du Pocket PC et de l'iPod (avec son casque réducteur de bruit - très efficace, quoiqu'un peu plus encombrant que les écouteurs basiques...). 
En cas de déplacement de plus longue durée, à cet équipement de base, s'ajoutent les chargeurs divers et variés, ainsi que les différents adaptateurs destinés à se brancher sur tous types de prise électrique de Londres à Harare en passant par Vladivostok... L'ordinateur portable, accessoire indispensable, avec éventuellement sa webcam. Un appareil photo numérique. Par manque de place dans les bagages-cabine, les enceintes de l'iPod restent à Paris. Toujours à regret. Ecouter de la musique à fond dans une chambre d'hôtel, renforcerait l'impression de "Home sweet home"...
medium_iphone_steve_jobs.jpgLa présentation de l'iPhone par Steve Jobs il y a quelques semaines m'a permis d'entrevoir une issue... Enfin, un objet "tout en un". La politique de Nokia en matière d'intégration de mutiples usages dans les "mobile devices" est tout aussi fascinante... Elle ne réduira pas la cyberdépendance, mais au moins allégera nos poches (au sens propre ;-) ). Une affaire à suivre en tous cas!!!
 
Lien permanent

Commentaires

  • Il existe des enceintes pour Ipod pliables qu finissent par avoir la taille d'un gros dossier au fond de sa malette ... ideal pur écouter son ipod le soir "SANS PC"...
    Un objet de plus à porter avec son chargeur bien entendu ... gniac gniac ... pas de raison que je sois le seul !

Les commentaires sont fermés.