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Des nouvelles de l'e-paper...

medium_PlasticLogicOffice_thumb.jpgL'avenir de la presse dans une feuille plastique?

On en parlait beaucoup en mars dernier, suite à l'annonce des Echos. Puis plus rien. Les seules nouvelles sur le front de la presse: baisses de diffusion (un peu partout), échecs relatifs (Jasmin), fermeture de titres non-rentables (Lagardère, Bayard, ad lib...), licenciements (Mondadori)...

La presse est morte, vive la presse? Pas si simple.

Avec le web, la presse a déjà fait sa révolution... Ou du moins le processus rouleau compresseur est en route. Rapprochement des rédactions web-papier (Le Monde), débat sur le clivage journalistes profesionnels et amateurs (Jean-Pierre Elkabach dans Le Monde, Sylvain Attal sur son blog et dans Le Monde). Une chose est certaine, il faut parler de complémentarité entre web et papier, entre professionnels et amateurs. Les journaux qui se comportent en marques-media, considérant le papier comme un canal de diffusion comme un autre ont trouvé la voie (et comme disait Lao Tseu, faudra-t-il couper des têtes? ;-) ).

Et l'e-paper, dans tout ça? Libération a publié un article plutôt bien documenté sur l'ouverture d'une usine à l'est de l'Europe destinée à produire ledit papier électronique. Ce que l'article laisse entendre, c'est que l'invention si elle est géniale et représente un vrai avenir pour la presse, n'est pas encore au point. Hors de question de se balader avec un "device" de plus, qui encombrera nos poches déjà surchargées de téléphones, appareils  photos, lecteurs mp3, clés USB, GPS et autres gadgets numériques devenus indispensables (cf un article de La Tribune consacré à la cyberdépendance), mais qui petit à petit fusionnent en "un tout en un", une sorte de couteau suisse hitech (qui fait tout mais ne coupe pas). Affaire à suivre, le suspense continue. La presse tiendra-t-elle jusque là? Sûrement, tant que les recettes publicitaires générées par le papier seront supérieures à celles générées par le online. Tant qu'il faudra 20 visiteurs en ligne pour remplacer un lecteur papier perdu (source déjà moultes fois citées: The Economist - août 2006). Méfiance, quand même... Car arrive sur le marché une génération de consommateurs élevés sans presse ou presque... Or c'est connu, sans audience, point de pub... Moins de pub, donc fragilisation d'une économie déjà malade... et accélération du déclin.

R.I.P. 


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Commentaires

  • L’Internet est une piste à ne pas négliger. La presse quotidienne apporte, dans le flot d’informations déversé sur la Toile, une forme de garantie et de crédibilité.
    Le sduisant projet lancé par les "Echos" en mars dernier me parait néanmoins avant-gardiste. Mais, ce journal ne connaissant pas de soucis particuliers (alors, cette vente par Pearson?), l'initiative, si elle arrive à son terme, sera une bonne chose dans le cadre d'un test. Car je pense que cette forme ne remplacera jamais le journal papier. En revanche, la presse écrite se doit de posséder de puissants sites Internet, une marque étant un repère dans la nébuleuse Internet.
    Quant aux publicitaires, peut-être s'adapteront-ils à ces nouvelles formes de lecture. Mais encore faut-il que, en priorité, les lecteurs y convergent!

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