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Debout les damnés de la terre...

A lire dans L'Humanité, une intéressante interview de Jean-Marie Charon consacrée à l'avenir de la presse.medium_logohuma.gif Analyse des causes structurelles de la déconfiture de la presse quotidienne (système de distribution datant de l'après-guerre, inadapté à l'évolution de la société aides à la presse bénéficiant à la presse magazine qui n'en aurait pas besoin), mais atterrante car n'est évoquée que la cécité de patrons de presse incapables de voir les évolutions de leur environnement. Parlant du cas France Soir, on peut quasiment en déduire que d'après Charon, l'affaire était déjà pliée dès 1972... à la disparition de Lazareff... Faut-il déplorer l'absence de presse populaire, vide qui ouvrirait un boulevard aux journaux gratuits? Je n'en suis pas certain. En revanche je partage l'analyse de l'impact du web sur la pratique du journalisme. Nous l'avons déjà évoqué ici. Je suis sceptique quant à la solution suggérée par Charon pour résoudre la crise que traverse la presse: volonté politique, création d'un fond de soutien à la création de nouveaux titres... Côté volonté politique, nous voyons que les hommes politiques sont passés à autre chose (voir Blogz'n politik) que la presse: des médias plus rapides, plus ciblés, plus modernes, voire correspondant mieux à l'air du temps. Côté fond de soutien à la création... cela revient une fois de plus à faire appel à l'Etat pour maintenir à flot des titres de presse... Vieille recette qui ne va certainement pas encourager l'esprit d'entreprise au sens où une entreprise de presse est aussi une entreprise, et doit se structurer comme telle. Avec comme finalité, non seulement le plaisir de contribuer au pluralisme des idées, mais aussi d'atteindre au moins l'équilibre financier!!!!
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