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somewhere

  • Somewhere, lost in California

    affiche-de-somewhere-de-sofia-coppola-4724807lzjdw.jpgSomewhere est un film plaisant car Sofia Copola a un talent inné pour filmer le vide, la solitude. Il y a des similitude profonde entre les personnages de Marie-Antoinette, des vierges suicidaires, de Bob Harris et aujourd'hui de Johnny Marco, acteur adulé. Des personnages en plein désarroi. Des déracinés, qu'ils vivent en pleine Americana, à la cour de Versailles, à Tokyo en plein décalage horaire ou au Chateau Marmont à L.A.


    Et pourtant, je suis ressorti frustré de ma séance dominicale. Somewhere est un film d'atmosphère. Mais dont les personnages demeurent désespérément lisses. Johnny Marco s'ennuie. Il traine dans sa chambre d'hôtel. Il a tout, il ne veut rien de spécial. Comme Bob Harris à Tokyo. Encore que Bob Harris, avec le merveilleux regard de cocker triste de Bill Murray nous prenait aux tripes d'emblée, avec son côté has-been obligé d'aller tourner des pubs au Japon pour entretenir son aura défaillante. Johnny Marco arpente les freeways de Los Angeles dans sa Ferrari. Joli bruit. Johnny Marco a une fille de 12 ans, avec qui il joue à Guitar Hero, qui cuisine des oeufs Benedict pour lui, qui s'initie aux joies du patin à glace. Séquence émotion.

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