Dernier jour de l'année. Le blogueur, un peu flemmard ces dernières semaines, se ranime pour la der des der de l'année 2011.
Passons sur les sujets trop personnels. Ne nous étendons point. Un constat, pourtant: comme disait Jacques Chirac, les merdes volent en escadrilles. Et comme disent les anglo-saxons, "when shit hits the fan"... Bref...
Concentrons nous uniquement sur les projets, aboutissements, étapes, "achievements", etc.
Perspective à court terme... Mardi 3 janvier, rendez-vous chez l'éditeur pour signer les exemplaires des Miscellanées d'Internet destinés à la presse. Premier contact physique avec le livre finalisé. Un moment attendu avec impatience depuis des mois. Je me sens comme un gamin qui attend le Père Noël, une sensation que je n'avais pas ressenti depuis des années (la vie apprend à ne pas trop croire au gros type en rouge qui fait ho ho ho, juste à se démener pour que les rêves deviennent réalité). Mardi, mardi, mardi...
Perspectives à court terme, les cours qui reprennent un peu partout. Communication digitale, advergaming, etc... Enseigner. Partager de la connaissance. Etonnante sensation. Performance physique, un peu comme le stand-up...
Le business qui reprend dans de nouveaux locaux, nouvelle étape.
2011, année intense. Année un peu "compliquée", pour parler comme un commentateur sportif, qui quand il a prononcé le mot magique a tout dit.
Mais année riche. Certes, le chroniqueur a bien eu besoin de se mettre en mode hibernation, cerveau réglé sur la position "braindead" pour récupérer son mojo et trouver la ressource pour attaquer 2012...
Passons aux découvertes, stupeurs, emballements et tremblements de cette cris' d'année:
Concert de l'année: Anna Calvi à Rock en Seine et au Festival des Inrocks. What else? Lykke Li, excellente surprise. Et The Wall, feat. Roger Waters.
Albums de l'année: M83, pop francaise au top. Miles Kane, lad anglais. Et quelques vieilleries parmi lesquelles le live at the Fillmore East des Allman Brothers. Qui est sorti il y a 40 ans, mais que j'ai redécouvert cette année. Et en suis resté scotché au mur.
Livre de l'année: Freedom de Jonathan Franzen. LA saga de l'année. Par un auteur, certes hyper-soutenu par la presse bobo-branchée, mais dont la prose est à la hauteur de la hype (comprendre: LISIBLE). Et la traduction (enfin) en français du premier livre de Chuck Klosterman, Fargo Rock City.
Film de l'année: la mémoire est traitresse... Intouchables était largement mieux que ce qu'ont pu en écrire Les Inrocks, englués dans une lecture marxiste alambiquée (comprendre: à la con). Drive, peut être pas si génial que ça, mais intelligent et bien filmé. MI4, franchement débile. Le film de Kasso sur Ouvéa, franchement naze, avec le recul. Quant au machin de Terrence Malick, palmé à Cannes, je ne reviens pas sur ma première impression. Daube mystico-machin de l'année.
Show international de l'année: les obsèques de Kim Jong-il battent à plate-couture le mariage de Kate et William malgré le bonus-Pippa. De quoi avoir envie d'engager un Nord-Coréen pour monter une agence d'évènementiel...
Postérieur de l'année: Pippa Middleton...
Perp walk de l'année: DSK...
Vidéo-gag gore de l'année: Mouammar Kadhafi, quand une bête ballade en 4x4 tourne au cauchemar...
"C'est toujours les meilleurs qui partent les premiers" de l'année: Messieurs Ben Ali, Moubarak, Kadhafi, Kim...
Mot de l'année: "Dégage!", applicable en toutes circonstances que ce soit pour faire comprendre à un potentat qu'il est temps qu'il passe la main, ou pour signifier au salarié que malgré démondialisation et relocalisation et "made in France", il redonde et n'est qu'une variable d'ajustement...
Voila...
Meilleurs voeux!
Enjoy!
Envoyé de mon iPad
2012
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Best of 2011, bilan, etc.
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Bloc-note express N°107
Yargl! La vie du consultant... Toujours sur la brêche... No kidding! Une fois la reco rendue, un brief, tiens même, deux briefs avec la même date de remise de reco... Genre du vendredi pour le mardi matin! L'avenir appartenant à ceux qui se lèvent tôt et dorment vite, let the good times roll! Roll my chicken et tout le toutim! L'impression de vivre une nouvelle vie, une renaissance professionnelle! La continuité d'activité, ne pas dormir!
Sauf quand Anelka marque un but un samedi soir... Bon, épisode peu glorieux! Au moins 30 minutes de sommeil du juste devant France-Eire... Bercé par les commentaires de l'innénarrable Thierry Rolland. Séquence naphtaline! ;-) Je l'avoue donc, je n'ai pas vibré avec les Bleus... Faut dire, faut dire qu'après l'engagement physique constaté lors de France-Afrique du Sud la veille au soir, les gesticulations des footeux sont moins excitantes... Le foot est filmé de loin, il y a du vide sur le terrain. OK, les équipes de rugby comptent 4 joueurs de plus, soit 8 gusses mastoc de plus sur le terrain. N'empêche que le rugby est filmé de plus près, pour mieux sentir les impacts, la hargne, la sueur et parfois le sang.