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Ce bon vieux Neil Young. Inoxydable. En 2006, le vieux hippie électrique montre à l'Amérique qu'il n'a pas perdu sa fibre contestataire en sortant "Living With War", galette électrifiée, chronique d'une Amérique en guerre contre le monde entier, qui envoie ses boys en Irak, lesquels reviennent peupler les jardins de pierre... Il tire à vue, peu importe la hauteur de vue, George "Dubya" Bush dans la ligne de mire... "Let's impeach the President". Le message est clair. Et n'a pas empêché W de dormir...
Dernière plage de l'opus: "Looking for a Leader"... Intéressant par ces lignes presque prémonitoires...
"Someone walks among us And I hope he hears the call And maybe it's a woman Or a black man after all
Yeah maybe it's Obama But he thinks that he's too young"
Le mantra-mojo a marché pour Barack Obama. Sans appel. Historique. Il suffisait de voir les visages d'Oprah Winfrey et de Jesse Jackson, pendant le premier discours du President-elect pour comprendre que quelque chose s'était passé.
Alors, amis français, pour faire encore plus fort que les Américains! En 2012, Rama Yade Présidente!
Obama ou McCain... Fin du suspense bientôt... Je n'ose imaginer la consternation de la planète entière, Talibans exceptés, si Obama venait, au hasard d'un recomptage floridien laborieux, à ne pas être élu...
High School Musical 3... L'équivalent années 2000 d'American Graffiti ou Grease? Les années collèges fascinent toujours autant les Américains. Aucun contexte social ou politique. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. On ne pense pas à aller en Irak, ni au 11 septembre, on ne boît pas, on ne baise pas... On est aux antipodes de Juno, un des plus beaux films récents réalisés sur la thématique des années lycée. Monde parfait. Monde Disney. Asexué comme Mickey ou Bambi. Les enfants m'y ont traîné. On passe un bon moment devant une bluette inoffensive. Toute tentative de lecture distanciée, de recherche de messages cachés, de subversion déguisée est vouée à l'échec. Les kids adorent. Disney empoche les dollars... Concession à l'Amérique d'Obama, il n'y a pas que des lycéens Wasp, il y a même des afro-américains et des hispaniques. Trop cool!!! ;-)
Rattrapage cinéma/DVD cette semaine passée...
The Bubble, un film d'Eytan Fox. Vu en DVD la semaine dernière. Scènes de la vie quotidienne à Tel Aviv. L'Auberge Espagnole à l'israélienne. Intéressant, vivant. Homosexualité, relations israélo-palestiniennes, jeunesse, petites tragédies, tranches de vie. A voir pour l'originalité et la liberté de ton.
Control, le film d'Anton Corbijn, consacré à Ian Curtis et Joy Division. Un beau film sans pathos. La musique de Joy Division, si froide et désincarnée, prend vie, gagne en humanité. L'occasion de réécouter, de se replonger dans les chefs d'oeuvre que sont Closer, Still, Unknown Pleasures... De Ian Curtis, on ne gardait que l'issue fatale et au mieux que le sublime "Love Will Tear Us Apart". Accessoirement, l'occasion de découvrir que sa fille, Natalie, est devenue photographe. Et que hasard, elle délivre une oeuvre noir et blanc, très rock, à découvrir icitte. Très proche de l'univers de Corbijn.
Westway to the World, film de Don Letts, docu-arrêt sur images sur la carrière éphémère et fondamentale de The Clash. Et le regret éternel de n'avoir pas vu le goupe sur scène.
La Minute indispensable de Monsieur Cyclopède... L'intégrale. Du Desproges absurde, loufoque, provocateur... Toucher le fond de la misère sociale pour devenir de gôche, prouver l'infaillibilité du Pape, se méfier des fausses apparitions de la Vierge, distinguer la Joconde du Jocond, chihuahua bouillu-chihuahua foutu... Ecriture inégalée. Aussi barré que du Ribes. Le meilleur de la télé des de la fin des 70s-début des 80s... Avant la merchandisation à outrance de l'audience.