Attention, trésor vivant. Ray LaMontagne a 37 ans. Un presque gamin. Il n'a pas vécu les années 60, l'âge d'or de la soul de chez Motown et Stax. Joe Cocker pourrait être son père. Ray LaMontagne a un grain de voix qui ne se fait plus. Une véritable puissance vocale sans passage en force, du velours. Soutenue par un groupe, au gros son pop-soul moëlleux sans esbrouffe. Pas d'effets spéciaux, de beats électroniques, de synthés baveux. De l'authentique, du pur. Le gars Ray a sorti son 4ème album cet été, en loucedé en France. Il remplit le Nouveau Casino à Paris. Aux Etats-Unis, il est classé cette semaine 30ème dans le Top 200 du Billboard. A déguster à tout moment, à écouter en boucle.

Ray LaMontagne, Repo Man.

Enjoy!

Du bon gros rock qui tache, qui fait saigner les oreilles. La finesse, la justesse, la caresse vocale s'oublient; l'agressivité reste. Et c'est bon. The Runaways: Wasted

Enjoy!

Difficile de ne pas tomber dans la commémoration mortifère, comme ces enfants qui se regardent pleurer dans le miroir pour se rendre encore plus tristes. Sale jour quand même. Et le souvenir diffus, au delà des images vues et revues en boucle sur tous les écrans, de l'odeur de cramé flottant sur Ground Zero deux mois après le 11 septembre.

Quelques images du Tribute to the Heroes diffusé quelques jours plus tard sur les chaînes américaines. 

Optimistes soyez les bienvenus. Dépressifs, venez aussi, mais attention vous aurez été prévenus. Entrer chez Joy Division est une partie de plaisir. Un plaisir un peu triste. Le spleen vous envahit, vos paupières se ferment, vous ressentez une impression de chute sans fin, dans un puits sans fond. Optimistes, vous sentez votre moral d'acier attaqué. Pessimistes, vous exultez dans la jouissance masochiste. Pour changer de l'inoxydable Love Will Tear Us Apart, voici un extrait de l'album Closer: The Eternal... Idéalement, le morceau à écouter ensuite est Funeral Party (The Cure)...