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Bloc-note - Page 2

  • Bloc-note - le retour du retour

    Bon, j'avais laissé la chose en plan depuis... des mois. Manque de temps, manque de tout. Et puis, je me suis rendu compte que j'avais des choses à partager, sans pour autant rédiger une longue chronique. Des impressions glanées ça et là. Un film, un livre, un concert. Juste des flashs, des instantanés, à l'instar de ce qu'on poste sur Instagram, ou Twitter. Donc, le bloc-note express revient. 

    En vrac, les choses vues.

    L'expo Hergé au Grand Palais. Un must pour Tintinophiles de 7 à 77 ans. Hergé dans toute sa complexité.

    Les 7 mercenaires, décent. Mais une semaine plus tard, il n'en reste pas grand chose. Un peu comme ces vins avec une belle attaque en bouche. Mais qui ne te laissent aucune impression durable.

    Dogs, thriller roumain. Brutal. Intéressant. 

    Côté choses lues, la bio de Bruuuuuuce, Born To Run. Le Boss est grand. on le sait. Il est l'ultime working class hero. Il se livre, pudique et proche. Il se raconte. Comme un pote. Comme le pote que tu as envie d'avoir. Solide. Fiable. Le chapitre évoquant la mort de Big Man m'a secoué. A lire. 

    Côté concerts, Chinese Robots dans un bar rock de Paname. Très gros son. Très électrique. Papooz, en showcase chez Sony, de la pop lumineuse, dansante, fraîche comme un cocktail d'été.

    C'est tout.

    A plus. 

    On fera plus long la prochaine fois.

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  • Retour à Tokyo

    Quand on remonte l'historique de ce blog, on peut y déceler les traces d'une passion ancienne pour le Japon. Une passion encouragée par une quinzaine de voyages professionnels, toujours très/trop courts, entamés en 1995... En 2008, dernier trip. Dernières impressions. Et ce sentiment diffus que la prochaine visite sera dans longtemps, voire même totalement improbable. Tant de choses à voir. 

    Et ce projet un peu fou, discussion de vieux potes, un retour possible, une virée de mecs. Un truc unique. 100% fun et tourisme. 

    Hey Ho, Let's Go!

    Etre à nouveau lost in translation, traîner à Asakusa, Roppongi, Harajuku. Retrouver les sons d'Akihabara. Revoir le luxe glacé d'Omote-sando. Se plonger dans la foule de Shinjuku. Marcher dans les traces de Bill, Sofia et Scarlett. Humer l'encens des sanctuaires shinto. Etre ébloui par les néons des enseignes lumineuses. Se perdre dans les ruelles de Shibuya. Se choper des crampes infernales en tentant de dîner assis en tailleur sur un tatami. Passer de la verticalité minérale des buildings au calme des jardins.  Bref, vivre Tokyo.

    Pour ce trip 2016, un plus, la location d'un hébergement inédit. Pas d'hôtel de luxe, pas de coûteux ryokan, mais le choix d'une petite maison dans un quartier résidentiel. Expérience inédite, avec futons et tatamis, salle de bains traditionnelle, sabres et katanas partout... 

    Les premières photos sont là, des impressions glanées ça et là, au fil des balades. 

    Enjoy!

     

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  • Bloc-note aléatoire N°3 - A propos d'ego, de tweets, et d'écriture

    Le précédent bloc-note date de début mars. Comme une baisse de rythme? Ou juste pas envie de se coller sur le clavier? La bonne question.

    La TRES bonne question, en effet. Ce moment où confier en public ses états d'âme comme je le fis de temps à autres au fil des années apparaît comme étrange, presque inconvenant. Certes, je ne fis jamais de grande révélation, si ce n'est quelques sympathiques délires et engouements politiques ou professionnels. Mais de confessions point. Enfin, presque point.

    3 livres plus tard, la nouvelle question, quel sera le 4ème? Comment l'aborder, que choisir, que faire? L'envie est là. Le temps moins. Mais l'envie... Envie de fiction. Sans tomber dans la simpliste autofiction. Fiction, imagination, s'évader de soi-même. Puiser en soi les ressources pour explorer des mondes imaginaires. S'ancrer dans le réel, proposer au lecteur un ailleurs. Suis-je un raconteur d'histoires? En pas uniquement en micro fragments de 140 signes? La question est posée. Déjà quelques 30 ou 40 000 signes posés sur le papier. Des passages dont je supporte la relecture. Déjà un titre. Pas trop de structure. Pas d'éditeur encore. Je n'ai même pas encore pas cherché. J'avais d'autres priorités en tête.

    Entre temps, j'ai lu le livre de Guy Birenbaum, "Vous m'avez manqué". J'aime bien le gars Guy. Toujours bienveillant et accueillant quand je faisais mes premiers pas d'auteur en promo, quand je découvrais cette sensation merveilleuse et intimidante de passer de l'autre côté du poste, côté micro, au milieu des professionnels de la profession. Ne pas dire d'âneries (ou tenter de ne pas le faire), ne pas bafouiller... De belles images de quelques passages dans Des Clics et des Claques. Donc, j'ai lu cet objet hybride, à la fois pudique et impudique, d'un type qui fait le point sur sa vie au sortir d'une séquence douloureuse. Présent, passé, histoire personnelle, histoire familiale, sur fond de réseaux sociaux, d'hyperconnectivité, de vie moderne. L'instantanéité, l'ego, la réactivité, la sollicitation permanente, l'angoisse de manquer quelque chose, une info, une actu, un bruit... qu'il soit de chiottes ou de source sûre...

    Je ne suis pas un clasheur. Clasher m'ennuie. Mais j'ai connu en les réseaux sociaux cette tentation permanente de penser tweet, tout comme, blogueur débutant, j'avais fini par penser blog. Vivre une situation et penser immédiatement, comment vais-je communiquer dessus, que vais-je écrire, comment vais-je le décrire. Mais le blog s'inscrivait dans le temps long. L'instantanéité est merveilleuse, érectile, aphrodisiaque. Mourir pour un bon mot, une vanne qui fera marrer un petit cercle d'initiés. Se délester de sa hargne, de sa rogne par l'humour de préférence noir. C'est bon. Avouons-le. Oui, c'est jouissif. Bien sûr, il y a le smartphone greffé à la main. Bien sûr, il y a cette impression détestable du type qui est là, physiquement, mais dont l'esprit est ailleurs. Ailleurs. Ailleurs. Loin. Et qui ne s'en rend pas compte. Sauf le jour où il demande à ses enfants de poser leur portable, et qu'il lui répondent qu'il n'a aucune légitimité à intervenir sur ce terrain, n'ayant pas montré l'exemple pendant des semaines? des mois? des années? Et à ce moment précis, que dire? Rien...

    Il y a des alertes, comme ces nuits d'insomnies, où le premier réflexe est d'aller trainer sur Twitter, avec toujours sous-jacent ce sentiment de peut-être être le premier à dénicher une info... Et ces weekends passés à chercher de l'info, à ne pas déconnecter, à y passer des heures, à rester plongé en apnée dans la laideur du monde et de l'actu. En service commandé, en mission, certes. Mais toujours en prise avec le réel via l'écran et le clavier. Et finir par moment,  par se demander si on n'en oubliait pas les vrais gens. Ceux qui sont autour de soi. Et ceux qui n'utilisent pas Twitter. Et qui s'en foutent. Et qui ont raison.

    Dans son livre Guy a mis les mots sur des sentiments, des impressions refoulées, des choses ressenties au fil du temps passé sur les Internets impitoyables. Salutaire. Nos histoires personnelles ne sont pas les mêmes. Mais l'usage frénétique de ces merveilleux outils d'interaction sociale nous place dans cette grande communauté de logomaniaques compulsifs.

    Et au final? J'ai supprimé les alertes. Je ne filme plus les concerts. Je tente de regarder à nouveau les jolies choses, avec mes yeux. Bien sûr je tweete encore, j'instagramme, je facebooke. J'y croise des gens, certains que je connais IRL et qui sont de vrais amis, d'autres que je n'ai jamais rencontré mais qui sont devenus comme des amis certes un peu virtuels, mais qui sait, peut-être un jour nous croiserons nous. Je tente de garder cette envie de partager des sons, des images, des lectures. Et j'entretiens mon goût d'écrire. Parce qu'au final, et c'est peut-être une des seules vertus de ces outils, c'est d'avoir redonné le goût et la nécessité de l'expression écrite. Et ça, en soi ce n'est pas si mal.

    Pour le reste... je vois des gens, des vrais gens. Flesh and blood. C'est l'essentiel.


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  • Bloc-note aléatoire N°2

    Ces derniers temps, j'ai vécu sous stress.

    J'ai écouté Fauve, Vieux Frères (Partie 2).

    J'ai vu Fauve en concert au Nouveau Casino, première date parisienne. Et j'ai aimé.

    J'ai lu un polar halluciné qui se passe en Mongolie, Yeruldegger, de Ian Manook.

    J'ai lu Comme un avion sans elle de Michel Bussi. J'ai eu envie de lire d'autres ouvrages de cet auteur que je ne connaissais pas.

    J'ai regardé la saison 4 de Homeland. J'ai attaqué la saison 3 de House of Cards.

    J'ai vu American Sniper. Je n'ai pas détesté. Pire encore, j'ai bien aimé.

    J'ai vu Kingsman, j'ai jubilé. 

    J'ai vu Birdman, j'ai apprécié la performance technique...

    J'ai acheté Rock & Folk avec Bowie en couverture. Je me suis ennuyé. Le magazine vieillit salement.

    J'ai vu Wiebo, le spectacle de Decouflé, j'étais comme un gamin, j'ai chanté du Bowie toute la soirée.

    J'ai vibré devant la Nouvelle Star... sans NRJ Mobile (ni autotune).

    J'ai affronté la pluie en scooter.

    J'ai aimé le retour du soleil.

    J'ai...

    Tchô!

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