Pearltrees.. L'arbre à perles... Une autre façon d'organiser l'information sur le web.
Au commencement étaient les bookmarks. On surfait au hasard. Au risque du wilfing (rappel - WILF: What I Was Looking For?) On utilisait les moteurs de recherche. On bookmarquait des liens. On les hiérarchisait un peu. On accumulait. On n'y voyait plus rien. On oubliait. Et on s'en remettait au moteur de recherche. Toujours plus puissant. Toujours plus efficace.
Vint l'agrégateur, Netvibes, entre autres. pour tenter de trier, de hiérarchiser. A base de flux rss. Quelque chose de vivant. D'actualisé. Avec la possibilité de visualiser facilement les contenus. Vint l'ère de l'accumulation. Et le constat amer que suivre des centaines de flux s'avérait impossible et chronophage.
Il y eut les delicio.us, les digg. Tagage, votes. Hiérarchisation des contenus. Un moyen de s'y retrouver un peu mieux. Avec le risque d'accumulation. De saturation. Le risque de voir ausssi son propre schéma de hiérarchisation évoluer avec le temps. Relativité et aléas du tagage.
Vint Pearltrees, brillant dans son concept. Pratique dans sa nouvelle version. On bookmarke un lien, on intègre un contenu à un ensemble, une perle. Dont on a défini le nom. Qu'on rattache à une arborescence dont on est la racine. Chaque utilisateur crée son arbre, matérialisé à l'écran comme une carte. Chacun sa hiérarchisation. Ses centres d'intérêt. Lorsqu'un même contenu est perlé par plusieurs utilsateurs, se créent les interactions entre perles. C'est un outil social bâti non sur une relation "amicale" (l'amitié au sens "facebook friend", version élargie et protéiforme du concept...), mais sur des contenus. Ce lien par le contenu permet d'accéder à de nouveaux contenus indexés par d'autres utilisateurs. Le graphe social prend un sens nouveau. On peut avec la cartographie des utilisateurs se découvrir des affinités, des proximités, mutualiser des découvertes et du savoir.
Pearltrees n'est pas à proprement parler un réseau social, mais on peut y voir des possibilités d'échanges entre utilisateurs. Un outil de datamining. Un outil de crowdsourcing. L'agrégation de contenus et l'émergence de points de convergences. On peut aussi espérer une approche graphique permettant de corréler proximité des perles et autorité des utilisateurs sur un sujet donné. Pas de qualification des types de contenus. On présuppose que les utilisateurs sont sincères dans leur tri.
Un projet à suivre. Un service à tester.
Enjoy!

101... S'il y a un truc que j'ai retenu de mon expérience américaine, c'est le concept de 101. One-O-One (Wane-Eau-Wane)... Le 101, c'est la Pierre de Rosette de l'entreprise. A base de Powerpoint ou de site ad-hoc. Le tutorial absolu avec lequel on explique tout. Le Livre de la Genèse... Pour apprndre les foindamentaux de l'in-game, j'ai parcouru le Gaming 101 d'IGA Worldwide. Avant de l'adapter en français et de commencer le processus d'évangélisation. En enterrant au passage le vocable 101, qui aux yeux de francophones n'a auccune signification. Le One-O-One dans l'entreprise anglo-saxonne s'accomode à toutes les sauces. Pas uniquement dans l'entreprise. Le Kama-Sutra pourrait être qualifié de sex 101. Le catéchisme de l'Eglise catholique de Christian 101. La Bible, c'est God's 101... Mais attention, le 101 c'est sérieux. Professionnel. Rien à voir avec les guides (fort bien faits au demeurant) de la série "pour les Nuls" (in English: "for Dummies")... Le Management pour les Nuls, l'Histoire de France pour les Nuls, L'enrichissement de l'uranium pour les Nuls, etc... Il y a une différence importante entre pédagogie et vulgarisation! L'abscons et l'abstrait peuvent être infiltrés dans le 101... Ca fait riche et pro... lol
décryptage...
Première note le 11 septembre. On laisse la boîte à spam (et non la boîte de Spam) se remplir. Le filtre offert par gmail étant assez efficace, sans excès de zèle... 209 messages, tournant autour du sexe pour l'essentiel, adressés à un mâle manifestement puisqu'évoquant systématiquement la taille du pénis et/ou la façon optimale de s'en servir... Un peu vexant quand même. Il y a des bourre-pifs qui se perdent. Virtuels ou non. Mais nous nous éloignons de la démarche scientifique avec ce type de considérations... Quoique...