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  • Je me souviens du rock (30 ans d'addiction) - N°3

    Je me souviens de Double Fantasy de John Lennon, de la cassette que mon cousin m'avait donnée. Il n'y avait que les chansons de Lennon, pas celles de Yoko Ono. Je me souviens de Just Like Starting Over. Our life, together, is so special, together, etc, etc...

    Je me souviens de mes réveils matinaux en seconde, pour finir des devoirs de math en écoutant RFM. Je me souviens avoir découvert Bohemian Rhapsody, Tommy, et plein de pierres angulaires du rock!

    Je me souviens de RFM, première formule, sur 103,5 Mhz en FM. Je me souviens qu'ils passaient du country rock, Linda Rondstadt, John Fogerty...

    Je me souviens n'avoir jamais écouté NRJ, parce que c'était trop commercial.

    Je me souviens des pubs dans Rock & Folk pour le rock des années 80. Joe Jackson, Nina Hagen...

    Je me souviens avoir demandé à mes parents de me rapporter d'Allemagne, Unbehagen de Nina Hagen Band... Et en avoir imposé l'écoute à la famille médusée!

    Je me souviens avoir vainement essayé de décoller d'un mur l'affiche d'un concert de Trust. En plein jour.

    Je me souviens avoir acheté le premier album de Trust et ne l'avoir à l'époque pas totalement assumé...

    Je me souviens qu'à un moment, si on était new wave, on ne pouvait pas aimer le hard rock.

    Je me souviens de mon premier concert, Octobre Rouge dans une salle proche de la fac de Reims, fin 82.

    Je me souviens avoir piqué l'affiche du concert.

    Je me souviens des punks à crête qui pogotaient devant la scène et à qui Theo Hakola, le chanteur, avait demandé de se calmer parce que lui faisait du feeling...

    Je me souviens être allé à un concert de Barclay James Harvest, toujours à Reims, avec des copains de prépa... Je me souviens avoir assumé...

    Je me souviens cette même année avoir acheté Ziggy Stardust en cassette. Et avoir trouvé ça génial. Surtout Rock'n'Roll Suicide...

    Je me souviens avoir découvert la version de Ziggy Stardust par Bauhaus en écoutant Bernard Lenoir sur France Inter.

    Je me souviens d'un concert d'Eurythmics diffusé en direct sur France Inter. Annie Lennox avait chanté Tous les Garçons de Françoise Hardy... Je me souviens avoir toujours voulu avoir une trace de cette version et à ce jour ne jamais l'avoir trouvé, même en mp3.

    Je me souviens de Sign of Times des BelleStars, et de Private Investigations de Dire Straits, diffusés par Bernard Lenoir en 83.

    Je me souviens d'un gusse qui s'appelait Joe Lala et qui chantait Jolie Fille d'Alger...

    Je me souviens de Bijou et de son Rock à la radio.

    Je me souviens de Bruno R qui nous faisait écouter en boucle Stepping Out de Joe Jackson...

    Je me souviens des soirées avec Christian A à écouter The Wall en buvant de la crème de cassis...

    Je me souviens des soirées en boîte au Sunshine à Reims à danser sur JJ Goldman (Il suffira d'un signe), Imagination (Just an Illusion) et The Doobie Brothers (Long Train Runnin')...

    Je me souviens du concert de Dire Straits en 83 au Palais des Sports de Paris... en rentrant de mes oraux pour intégrer l'ESC Rouen. Je me souviens de leur nouveau batteur qui n'avait pas la frappe sèche de Pick Withers, le batteur des premiers albums.

    Je me souviens du concert de Rod Stewart au Stade Montbauron à Versailles. Je me souviens que Gary Glitter faisait la première partie. Je me souviens que les riverains avaient moyennement apprécié le déluge de décibels.

    Je me souviens d'Absolutely Live de Rod Stewart et des versions hallucinantes de Sailing et I don't Wanna Talk About It, reprises en choeur par un stade entier...

    Je me souviens de Joan Jett. Je me souviens avoir eu une copine en prépa qui lui ressemblait, et avoir trouvé ça troublant.

    Enjoy!

     

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  • Joyeux Noël!

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  • Bloc-note express N°65

    Bernard Madoff... Sacré Bernie, avec son applomb et sa tête de grand-père gâteaux, smart et bon enfant... Belle dose de cynisme, crédibilité maximale d'ancien Président du Nasdaq, et bonne culture économique. Une vieille recette, la cavalerie. Un vieux truc qui a toujours marché dans le passé. Un petit côté Robin des Bois... Tout petit côté. Bernie prenait au riches mais ne redistribuait pas. A ceux qui cherchaient à maximiser leurs profits par des martingales dont ils ne cherchaient pas à comprendre la mécanique absurde. Sacré Bernie! Avoir dépouillé des orgabisations caritatives, c'est amoral... Cela dit, cela rejoint Robert Maxwell, Captain Bob, qui avant d'être retrouvé flottant entre deux eaux, avait puisé dans les caisses de retraite des employés de son groupe... Quelle sera le prochain scandale? Un trafic d'organes prélevés sur des chômeurs (matière première en hausse en ces temps de crise) en échange de quelques dollars ou euros pour remettre sur pied quelques riches malades prêts à tout pour gagner quelques années de vie supplémentaire?

    Crise et chute des civilisations... Il y a des dîner sympas où l'on aborde des thèmes graves. Quand un spécialiste des mécaniques financières vous fait part de sa totale perplexité quant au fonctionnement actuel des marchés, de ses doutes et de ses incertitudes... Bref, un financier en pleine mise en abîme... Ca fait flipper le non-expert! D'autant plus que lorsqu'on aborde les scénarii catastrophe, les images des films de science fiction vous reviennent à l'esprit, Soleil Vert, Blade Runner... On attaque l'apéritif au champagne, on en est à l'apocalypse au café...

    Bordel général... Impression générale en cette fin d'année. L'espoir repose sur les épaules de Barack "Yes We Can" Obama... Gloups... Il va avoir du boulot, le gars!

    Noël... La Secrétaire d'Etat à la Famille dans les grands magasins, Luc Chatel incitant les français à dépenser au nom du patriotisme... Avec quoi? Des credits revolving à 20%?

    Sur ces considérations optimistes... il est temps de revoir, encore et encore, It's a Wonderful Life de Franck Capra. Et oui, mes jeunes amis, on n'a pas fait mieux, à ce jour!!

     

    Enjoy!

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  • Carbon/Silicon au Trabendo

    Un mercredi soir au Parc de la Villette. Rendez-vous à 20h00 le 17 décembre pour le concert de Carbon/Silicon, le groupe monté par deux vieux complices des années punk, Mick Jones (ex Clash, B.A.D.) et Tony James (ex Gen X, Sigue Sigue Sputnik)... Deux vieux potes dont on peut se demander a priori ce qu'ils valent encore sur scène au delà de la légende. Au delà aussi des risques  de la reformation. Kilos superflus, auto-parodie, auto-complaisance, exploitation d'un fond de commerce... L'heure est aux reformations. Toutes les légendes, si elles ne sont pas mortes de cancer, suicide ou étouffées dans leur vomi, tentent le retour. Pour le meilleur, The Stooges, et le pire, The Police, voir Queen ou The Doors...

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    The Clash a toujours refusé de revenir sur scène après son split final et Joe Strummer a définitivement cloturé le dossier en 2002. Onc' Joe. Qui nous laissés orphelins, et nostalgiques d'une certaine éthique du rock. Un peu janséniste. Onc' Joe et son gang qui reviennent dans les mémoires cet hiver entre remarquables albums live (Shea Stadium!!!) et docus (Revolution Rock, The Future is Unwritten)...

    Carbon/Silicon. Deux guitares, une basse, une batterie. Une énergie brute. deux vieux complices qui se marrent, sont détendus. Qui sont proches du public, quitte à tendre l'oreille à ses demandes... Et ne pas y répondre. White Riot, réclame la foule. Que nenni. Pas de reprise de Clash pendant le concert.  Carbon/Silicon ne donne pas dans la nostalgie et n'est pas un tribute band exploitant un fond de commerce. Carbon/Silicon, s'il délivre un rock bruyant, et harmonieux aux guitares saturées et à la rythmique efficace, joue son propre répertoire. De nouveaux morceaux dont les tonalités rappellent quelque chose. Le goupe procède par citations. Riffs. Choeurs. On replonge dans l'histoire du Clash. On croit reconnaître. On n'y est pas. Mick et Tony se marrent. Boivent un coup. Bière pour l'un, scotch pour l'autre. Pas de cover. Rien que des nouveaux morceaux. Des chansons fraîches. Mick demande même un pupitre avec les paroles des nouveaux titres... Qu'il chante, très détendu. Il danse. Prend des postures rigolardes de guitar hero au second degré.

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    Le public danse, se laisse prendre. Un public d'ex punks. Un public de vieux de quarante-cinquante ans. Pas déboussolé par les nouveaux titres. Happés par l'aura et le charisme des deux frontmen, qui se paient le luxe d'une citation finale de Police on my back lors du dernier rappel.

    Mick Jones n'a pas changé, hormis sa calvitie qui le fait ressembler à Alain Juppé... Nos héros prennent un coup de vieux... Mais la démarche du groupe qui met morceaux et démos en téléchargement libre sur son site, reflète la passion qui peut faire remonter sur scène des mecs qui n'ont plus rien a prouver et pourraient vivre de la nostalgie de leur gloire passée.

    Enjoy!

     

     

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