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Placebo à Mawazine, gros son sur Rabat

Ca commence par une rencontre, enfin pas vraiment une rencontre, disons... Tu es au bar de l'hôtel. Et tu aperçois dans ton champ de vision une silhouette qui te rappelle vaguement quelqu'un. Capuche sur la tête, un peu en vrac... Mais oui, Brian Molko himself... Bref, y'a du Placebo dans l'air...

Ca c'est la veille du concert, le soir. C'est toujours surprenant de se retrouver à proximité d'un people. Il y en a qui ne les reconnaissent pas. J'ai le bon logiciel, reconnaissance faciale, identification, entre Robocop et Terminator... Bon après, j'en reste là... Entre reconnaître et se ruer sur le type tel le Directioner de base... Not my cup of tea. Ca me rappelle toujours ce jour où dans un aéroport, je tombe sur Michael Stipe et Mike Mills de REM. Et je suis, à l'époque, fan absolu de REM. Depuis Murmur, c'est dire. Et je tourne le truc dans ma tête pendant un bon moment. Je l'aborde, je lui dit que je suis fan, je chante It's the end of the world hyper fort... Euh, en fait rien. Nada. Nix. On embarque. On est dans le même avion. Et je me demande toujours ce que j'aurais bien pu dire à Michael Stipe... Mais revenons à Placebo. 

Je ne suis pas à proprement parler un fan de Placebo, mais je suis impatient d'écouter du rock avec des grosses guitares. Du bon gros bruit qui fait saigner les oreilles, pas trop formaté, sans danseuses ni chorégraphies. Juste du gros son. Le public est moins nombreux que pour Avicii la veille. On se compte. Placebo, dans le fond assez mainstream, n'est pas si mainstream, moins que Pharrell, moins que JLO, moins que le DJ suédois qui dépasse à peine de sa console en agitant son petit bras façon David G... Avicii, parlons en... J'ai pas tenu longtemps, pas ma came. 

Brian Molko et ses comparses s'installent sur scène en envoient le bois. Brian n'a pas le jeu de scène exubérant... Un peu statique le garçon, lunettes noires sur le nez. Stefan le bassiste filiforme fait le show pour deux. Guitare aux couleurs LGBT, il apporte au show le petit zeste de subversion, la rock'n'roll attitude. Le groupe quitte la scène sur fond de saturation. Bon show. Bon allez, demain, je vous parle de mon méga coup de coeur de la veille, la délicieuse et lunineuse Flavia Coelho.

Affaire à suivre.

Placebo, Mawazine

 

Et pour finir, un extrait du concert: "Too many friends"

Enjoy!


[Courtesy: Festival Mawazine : www.festivalmawazine.ma, sous le patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI, organisé par Maroc Cultures, présidé par M. Mounir Majidi, direction artistique Aziz Daki]

Catégories : Musiques Lien permanent

Commentaires

  • Cette interprétation de Too Many Friends ne m'a pas l'air très convaincante. Dommage. Un mauvais jour pour Brian Molko ? Mais peut être que depuis la salle le rendu de la voix était meilleur ?

  • Vu l'état dans lequel il était la veille au soir... (un peu fatigué, croisé au bar de l'hôtel)... C'est une belle perf vocale! ;)

  • Je n’arrive pas à croire que tu as pu voir ces célébrités d’aussi près, et que tu aies pu garder ton calme…

  • J'ai passé lâge de faire la groupie hystérique ;)

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