Vacances finies. Que dire, sinon, neige, soleil, neige, soleil, neige, soleil... presque la routine au bout d'une semaine. Et pendant ce temps-là à Paname, aventures passionnantes de MAM et POM, sur le ton de "j'y suis, j'y reste, c'est pô ma faute". WTF? A croire que le mot dignité n'existe pas en politique. En realpolitik on le savait déjà. Mais on préservait les apparences. Et ces manants qui réclament des têtes... Que le peuple est con, se gausse-t-on dans les salons, sous les ors de la République. Ca a toujours été dégueu la politique et on s'est toujours torché avec le sens de l'Etat avec la morale et le sens du devoir. Mouais... On n'avait que le Canard pour le savoir. On a toujours ledit Canard et des amplificateurs plus puissants. La dignité voudrait de temps à autres qu'on se mette en réserve de la République, genre mise au vert volontaire. Ca aurait de la gueule. Genre sortie par le haut. Le même jour que MAM, le premier ministre tunisien démissionne. Ils vont pouvoir prendre un café ensemble, gloser sur l'ingratitude des gueux, et se rendre au chevet de Ben Ali en Arabie Saoudite. Le compassionnel ça paye toujours...
Libye... Allez, Mouammar, un bon geste, dégage! Qu'on puisse s'intéresser à un nouveau pays arabe. Deux semaines de Libye, les audiences commencent à se lasser. Et plus ça dure, plus il faudra donner dans la surenchère pour décrocher un 20h00. Mussolini a fini pendu par les pieds. Ceaucescu et madame ont été liquidés comme ça, à la va-vite...
2012... L'argument qui tue de mes amis de droite, toujours ravis du bilan de Sarko: "D'accooord, mais kesk'elle aurait fait à la place de Sarko, TA Ségolène?" Probablement déclenché une ou deux guerres, demandé pardon à la terre entière, institué le Chabichou Day, inventé de nouveaux concepts du niveau de la bravitude, etc, etc. Certes. Mais, bon, elle n'est pas aux affaires. Et 2012... Pas vraiment envie d'en entendre parler pour l'instant.
A part ça, vu Black Swan, bien. Et ce soir, j'écoute l'album à venir de Brigitte Fontaine. Et je rencontre icelle.
Enjoy!

Et il fut séduisant, enrichissant, stimulant, inégal, mais rafraîchissant. Car il est bon de s'oxygéner l'esprit de temps à autre. Pas forcément en s'abrutissant, ou en faisant le vide absolu. Parfois, en se confrontant à l'immensément grand - interventions à propos du Big Bang, de la 4ème dimension - et à l'immensément petit, des concepts simples comme la beauté, les sens, la générosité. Entendre une experte de la chirurgie cardiaque parler d'artisanat, de couture et de plomberie pour décrire son quotidien. Sauver des vies, rendre le monde meilleur. La force de TEDx a été de rendre accessible des grands concepts. C'est la force des Grandes et Belles Personnes de partager leur savoir en des mots simples, en faisant le pari de l'intelligence. Note de synthèse à venir, résumé du TEDx 2010 en quelques verbatims.
A part ça, un despote, semble-t-il peu éclairé, qui s'enfuit avant que son peuple ne le mette en pièce façon Ceaucescu. Toujours une bonne nouvelle, n'en déplaise aux laudateurs de la théorie des dominos qui a prévalu pendant des années, au siècle dernier. Quelques dictateurs sud-américains ont tenu bon, au prix de remplissage de stades, liquidation et torture d'opposants. Et un jour, lâchage général, colère de la rue, renversement. Ca rappelle quelques lignes écrites par The Clash, à propos de répression: