Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

froid

  • Bloc-note express N°207

    Froid. Un mot pour résumer un weekend de changement d'heure. Le petit frimas matinal qui te glace sur ton scooter. D'aucuns me suggéreraient de prendre les transports en commun, où chaleur humaine et expérience olfactive et sonore se mêlent allègrement. Bah, non. Scooter un jour, scooter toujours. Live to ride, comme disent les bikers. Biker... Ah, ah! se gausse le mec qui fièrement chevauche son Swing 125, faute de permis moto idoine...

    Un samedi soir à regarder On n'est pas couchés. Que les choses soient claires, Ruquier n'est pas drôle. Enfin. Les mecs qui lui écrivent ses vannes en ouverture d'émission devraient penser à faire autre chose. Rien à voir avec les esprits aiguisés qui pondent les blagues de Jay Leno, David Letterman ou Conan O'Brien... L'ouverture d'ONPC est poussive. Désolé Laurent. Par la suite, le contenu est bon quand le panel d'invités est bon. Même quand il n'est pas excitant. Tenez, la semaine dernière, on annonce Jean-François Copé. Je tweete immédiatement mon intention d'éteindre la télé. Bah, finalement, je découvre un Copé apaisé, presque sympathique voire touchant. Il avait du prendre de la Ritaline, je devais être très fatigué... Je réitère l'expérience une semaine plus tard. L'expérience ONPC, pas l'expérience Copé. Nicolas Bedos, plume acérée et brillante, dans un jeu de séduction étonnant avec une Natacha Polony étonnamment agréable, Mazarine Pingeot, de plus en plus attachante dans le rôle de la fille cachée du Commandeur qui s'émancipe du Père tout s'en revendiquant. Bons chroniqueurs, bon contenu. Geluck. Esprit vif et caustique. Reste Charles Beigbeder, dans le rôle du capitaliste marmoréen insupportable. Désolé Charles, je n'aime pas ton frère, mais lui, au moins présente des aspérités. A choisir... Bref... J'ai éteint la télé vers 2h45, Charles m'a tuer.

    Relecture en cours du premier jeu d'épreuves de Twittus Politicus, mon second livre co-écrit avec Nico Prat. C'est la phase excitante: recevoir le livre dans sa mise en page quasi-définitive, chercher les coquilles, préciser des détails. Un vrai travail d'orfèvre, avec la crainte toujours de ne pas voir la scorie qui sautera aux yeux depu lecteur, mais que, à force d'être immergé dans le texte on ne décèlera pas... Il y en avait une ou deux dans la version définitive et publiée des Miscellanées d'Internet... Satisfaction de voir que le livre est déjà référencé sur toutes les librairies en ligne. Sortie le 3 janvier. Encore deux mois. Excitation, même si celle-ci est moindre que celle ressentie pour le premier livre. Les premières fois ne se reproduisent jamais, c'est une évidence. Un deuxième livre, c'est un nouveau pari, c'est la perspective de la promo, c'est l'envie de le voir sur les tables et présentoirs des libraires, et kif absolu, de le voir entre les mains de lecteurs inconnus.

    James Bond. Skyfall est probablement le meilleur film de la franchise depuis des années. Plus dense, plus dur, plus sombre, plus réaliste. Finis les gadgets qui a force de surenchère débilisaient l'univers de l'espion britannique. Sam Mendes + Daniel Craig + Javier Bardem + Judy Dench, un cocktail parfait. Pas de James Bond girl superfétatoire. Des fractures, des personnages moins schématiques, moins de destinations touristiques inutiles. Bref, un pur régal, qui réjouira les amateurs de cinéma, et décevra tous ceux qui s'accrochaient déséspérément aux voitures invisibles, stylos-missiles et physiciennes nucléaires en mini-short et 90 C.

    neil youngDu rock... Neil Young sort un album. Un de plus direz vous. Certes. Mais à 66 ans, le Loner démontre sa longévité, sans se caricaturer. Alors oui, je vais me jeter sur ce n-ième opus d'un type qui ne cherche pas à emballer la jeunette en se trémoussant sur scène dans ses jeans slim. Et qui, avec son fidèle Crazy Horse, continue à jouer à fond, à faire beaucoup de bruit. Comme ça, pour le plaisir. A part ça, je n'ai pas fait la queue devant le Virgin Megastore pour aller voir les Stones. Pas assez fan pour ça. J'en connais un qui l'a fait, avec succès. Mais qui a fait le déplacement à Bruxelles en 1973 aussi. Donc, respect aux anciens!

    Voila, jeunes gens. C'est tout pour l'instant.

    Enjoy!

    Catégories : Bloc-note Lien permanent