Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

blues

  • Blues estival

    George Thorogood, bluesJ'écoute le nouvel album de George Thorogood. Il vient de sortir. Party Of One est un album essentiellement acoustique et dépouillé. Du blues. Séminal. Essentiel. A l'os. Il puise dans les classiques, Robert Johnson, Elmore James, John Lee Hooker, entre autres. Le blues qui donne envie de battre la mesure du pied. L'essence du blues.

    Ecouter du blues en ce mois d'août 2017, alors que l'Amérique plonge dans son putain de passé. Les rednecks sortent les torches, on pourra bientôt écouter en boucle Strange Fruits en se disant que ouais, c'est clair, l'hiver est bien arrivé. Hiver de l'intelligence, retour aux instincts vils. C'est moche. Une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on fait. Bah rien, comme d'hab. On poste des articulets sur un blog. On pousse de petits cris d'orfraie sur Twitter. On se terre dans son cocon. Une semaine on était au bord de l'apocalypse nucléaire, ambiance crise des missiles de Cuba, en observant, médusés, le concours de bites Trump vs Kim Jong-machin. La semaine suivante, on sort les chapeaux pointus, la croix et la boite d'allumettes en écoutant les éructation priapiques de David Duke. Y'a comme un truc qui déconne, non? 

    C'est les vacances. Elvis (le King) est mort il y a 40 ans. sur le trône, n'oublions jamais. Comme disait Montaigne, "Et au plus eslevé throne du monde, si ne sommes assis, que sus nostre cul"... Le cul du King, sauf le respect dû à l'alpha et l'omega de la chose rock'n'rollienne, lui assurait sur la fin une certaine stabilité. JDCJDR. Pauvre Elvis, aloha from the toilets. Un mini-blasphème, en ce 16 août... Alors que Johnny est toujours vivant. 

    Mais tant qu'à parler de throne (cf. plus haut), quitte à être assis "sus nostre cul", j'ai une pensée émue (presque adolescente) pour Daenerys Targaryen (mère des dragons, l'ignifugée, etc. etc.)... Lequel séant ne voit on point cette saison. C'est l'hiver, il est vrai. 

    A part ça, une fois parlé de blues, on pourrait parler - sans transition - du nouvel album d'Arcade Fire, lequel fut , à sa sortie, qualifié par certains critiques d'album inutile... Certes Arcade Fire a perdu en route la flamme et la fièvre qui animaient le groupe à ses débuts. Et c'est orienté vers une pop confortable, aux accents electro parfois. Everything Now est un album feel good. Sans ambition autre que divertir. Un album plaisant, qui peut s'écouter en boucle. Une bande son d'été. Evidemment, la foule préfèrera Despacito entre deux verres de sangria, juste avant de faire tourner les serviettes en trouvant qu'on est serrés dans cette boîte. ce qui suscitera quelques beaux reportages dans Capital ou Zone Interdite : "Les Français adorent les tubes de l'été. Pourquoi? Nous sommes allés enquêter au camping des Flôts Bleus"... On se détend et on boit frais à St Tropez, aurait dit notre Ed Wood hexagonal, Max Pécas. 

    Peace!

    George Thorogood "Party Of One" (Universal) dans les bacs depuis le 14 août 2017

    Catégories : Musiques, Pop culture Lien permanent
  • Dans mon iPod ce weekend... Beth Hart & Joe Bonamassa

    Et si Janis avait été plus sexy? Elle se serait peut-être appelée Beth Hart. Carrure un peu camionneuse, tatouages partout. Et voix hallucinante. Le tout accompagné de la guitare de Joe Bonamassa. Un album de 2011, plus séminal que le dernier Beth Hart en solo. Pur plaisir. Je n'en dis pas plus. Mettez juste le son à fond.



    Enjoy!

    Catégories : Musiques, Playlists Lien permanent
  • Stevie Ray Vaughan au paradis des bluesmen depuis presque 30 ans

    Touteu la musiqueu queu j'aimeuh... Ah ah... Comment rebondir sur le déambulateur de l'Idole des Anciens Jeunes du Golf Drouot, pour parler de l'immense Stevie Ray Vaughan, qui bien involontairement a mis en pratique une maxime des Who ch-ch-chantée dans My G-g-g-generation: I hope I die before I get old... Stevie Ray, accident d'hélicoptère le 27 août 1983. Presque 30 ans. Mais point de commémoration, de RIP et autres manifestations larmoyantes. Il FAUT réécouter le blues à la façon de SRV. Juste énorme, inoxydable et magique... Jugez sur pièce: Texas Flood + Pride and Joy, presque 10 minutes de pur bonheur à jouer à fond, en battant la mesure du pied. Sachant que, comme me le disait un copain guitariste émérite, tu reconnais le bon blues quand sans que tu le décides, ton pied se met à battre la mesure.

    Enjoy!

    Catégories : Musiques Lien permanent
  • Dans mon iPod ce weekend... Gregg Allman

    Mercredi dernier au Grand Rex, Gregg Allman. Du blues rock, du blues pur et dur, l'ambiance du Deep South. Un public de quinquagénaires fans des Allman Brothers, looks de tueurs, de bikers, t-shirts, bedaines travaillés à la bière, queues de cheval. Le total look des gusses que l'on croise dans les bars redneck de l'Alabama. Ne manquent que les Harley Davidson garées devant le Grand Rex!

    Gregg Allman... Le gars a vécu. Il chante, joue de l'orgue Hammond, de la guitare. Avec l'économie de mouvement du survivant. Des années d'alcool et d'héro. La greffe de foie. Il se déplace lentement sur scène, presque fragile malgré sa stature. Soutenu, porté par un combo d'enfer, guitar hero (pas Duane Allman, certes, mais virtuose du blues), sax, percu, clavier. Grosse section rythmique.

    Grand moment, grand show, à l'américaine. Parfait dans l'exécution. Minimaliste, sans effets spéciaux, sans fumigènes, sans projections de vidéos ni écrns géants. Simplement une légende vivante, et le blues.

    Gregg Allman - Floating Bridge

    (Capture réalisée avec un iPhone par Mr Dubuc, himself)

    Enjoy!

    Catégories : Musiques, Playlists Lien permanent