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basquiat

  • dans mon iPod ce weekend (prolongé)...

    ...tout sauf Björk. J'ai vu les Sugarcubes, il y a des siècles. Pas bouleversants. Islandais, quoi... Plus tard j'ai écouté les diverses Björkeries solo... J'ai suivi les conseils de Libé, des Inrocks, de la presse intello branchouille voire intello tout court. Même de Rock&Folk. Le verdict, mon verdict est tombé: Björk me gonfle avec ses borborygmes (björkborygmes?), gazouillis, cris, gémissements, glapissements... 9515af397552afeed9042211e479e2ed.jpgJe n'achèterai pas le nouveau Björk, qui vient de sortir. J'aimerai voir un magazine qui tranche avec l'unanimité ambiante et qui mette en Une un cri du coeur: "Björk me fait chier". Ca serait cool, non? Parce que bon, l'expérimentation, soit. Je n'y suis pas rétif. Mais la grande différence entre, disons, Rothko et Björk, est que le premier ne faisait pas de bruit. Avantage de la peinture sur la musique. Sans entrer dans un débat gainsbarrien sur le combat de titans entre arts majeurs et arts mineurs... Rothko a atteint le sublime EN SILENCE. Sans couiner. Bacon ou Basquiat, êtres torturés, criaient leur douleur sur la toile. En silence. Björk devrait se contenter de se peindre le visage, de porter ses fringues improbables... et par pitié... de le faire sans bruit.
    Ceci est bien sûr un cri du coeur d'une mauvaise foi totale. Pour le plaisir de déplaire. J'accepte au passage qu'on ne partage pas mes engouements iPodiens de fin de semaine! Et vais bientôt... roulements de tambour, trompettes... mettre en scène mon panthéon personnel. Un peu à la manière des héros de High Fidelity. Liste. Justification. Analyse. Emotion.
    Mais il est tard. L'orage s'est abattu sur Paris et je me sens l'âme littéraire... 
     
    Enjoy!...ce que vous voulez ce weekend! Je vous recommande au passage "The Road to Escondido" de JJ Cale et Eric Clapton... Ambiance laidback, cool, et Neil Young, "Live at Massey Hall", un concert de 1971, avant la sortie de "Harvest", la quintessence du Loner période harmonica-guitare sèche...

     

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