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édition

  • Trahi par mon éditeur (Lettre ouverte)

    C'est un éditeur parisien. Appelons le... Non, ne l'appelons pas. Pour faire court. La boîte est sérieuse, spécialisée dans les ouvrages professionnels... Du lourd. Quand nous nous sommes rencontrés, nous étions plein de cet enthousiasme naïf. Surtout moi. Publier un livre, à 46 ans. Moi, un homme du papier converti au digital. J'aimais l'idée de ma main caressant la couverture brillante de l'ouvrage, dont j'espérais qu'il puisse devenir une référence. En toute immodestie. Mon livre, mon premier. Un ouvrage pro consacré à un sujet qui me passionne, l'identité numérique, comment la maîtriser, comment la construire.

    Lettre ouverte à celui qui me plante au milieu du gué, sans encore me l'avoir annoncé officiellement.

    "Cher Monsieur,

    J'ai eu l'occasion de rencontrer, au gré de mes pérégrination professionnelles, dans les médias, dans la publicité, en France comme à l'étranger, des gens sympathiques, d'autres moins. Des gens complexes, des caractériels, des colériques, des politiques, des roublards, des plus ou moins courageux, des manipulateurs... Dans l'ensemble des gens qui avaient malgré tout la capacité de dire non. Parfois en face, parfois par des voies détournées, mais pour l'essentiel dans un délais raisonnable. car le temps est précieux. Nous le savons tous. Time is money, autant ne pas le gaspiller afin de nous consacrer à l'essence de nos activité, de nos passions.

    Aujourd'hui, votre silence éloquent à mes requêtes et demandes d'explications, me fait comprendre que nos chemins se séparent. Que vous n'irez pas jusqu'au bout du processus de publication de l'ouvrage dont je vous ai proposé le texte. POur lequel nous avions signé un contrat. Mais jusqu'au bout, vous m'aurez fait croire que vous étiez déterminé à le faire paraître. Quitte à me l'affirmer en face à face dans votre bureau en ce début janvier. Quitte à me parler édition électronique, plan marketing. Quitte à me donner un échéancier. A m'affirmer que 2011 ne ressemblerait pas à 2010. Jusqu'à ce que, n'ayant pas de nouvelles, n'ayant toujours pas vu la version corrigée de mon texte et vos souhaits de modifications, l'on me laisse entendre que vous n'aviez probablement aucune intention de publier mon livre.

    Une question me taraude: pourquoi, à l'heure des licenciements et ruptures amoureuses par sms, n'avez vous pas interrompu le processus plus tôt? Je vous en avais fourni, sur un plateau un prétexte, un mail au ton très abrupt dans lequel je m'interrogeais sur l'a durée de l'invraisemblable processus éditorial auquel vous vous livriez sur lequel je n'avais aucune visibilité. Rien. Vous me répondites sur ce même ton bonhomme, un peu compassé, caractéristique de vos correspondances. Tout est sous contrôle, laissiez vous entendre. Je vous ai fait confiance, vous étiez l'éditeur. Je n'avais pas la prétention de vous apprendre votre métier. Chacun son savoir-faire.

    Une autre question me taraude: pourquoi nous avez-vous fait perdre notre temps, à moi, et à celui  dont vous aviez validé l'idée de lancer une collection de livres co-brandés? Lui aussi s'est fait rouler dans la farine. Mais lui est un ami, qui avait eu l'amabilité de me proposer de rédiger le premier livre de cette collection. Nous sommes deux à nous sentir floués. A vous avoir fait confiance, et nous sentir aujourd'hui trahis. Il eût été tellement plus simple d'arrêter le processus. De faire preuve de professionnalisme.

    Il est un autre point qui me chagrine. Dans l'élaboration du livre, j'avais sollicité des témoignages destinés à apporter un éclairage à la problématique du personal branding. Ils s'y sont prêtés avec enthousiasme. Je les en remercie. Ils ont joué le jeu, eux. Et je les crois eux aussi consternés du peu de cas que vous faites d'un travail qui m'a pris plusieurs mois.

    Je me remémore un verbatims formulé par un de vos collaborateurs. Vous souhaitiez parait-il un livre "à l'américaine". Je connais bien les Etats-Unis, et me permets de conclure cette missive par un constat: rêver de livres "à l'américaine", c'est sympathique. Encore faudrait-il de votre côté adopter des méthodes "à l'américaine" pour optimiser vos processus de publication. En clair, un seul mot pour résumer: EFFICACITE...

    Voila c'est dit. 

    Je ne vous dis rien de mes intentions, n'ayant pu percer le mystère des vôtres.

    Assez peu cordialement,

    "

     

     

     

     

     

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  • Littérature numérique

    Si j'aurais sû... comme disait P'tit Gibus dans la Guerre des Boutons (délicieux film d'Yves Robert, d'après Louis Pergaud), j'aurais pas fait exactement pareil. Mais quand on ne connait pas les arcanes de l'édition... Parce que ça a l'air simple de premier abord. On vous propose le projet. Vous adhérez, enthousiaste. Car c'est un ami qui vous sollicite pour écrire le premier ouvrage d'une collection qu'il lance, en co-édition. Ecrire un livre. Les quelques trucs dont vous rêviez ado, en plus de monter sur scène pour faire vibrer un stade en chantant "I don't wanna talk about it"... Un livre, ce truc de papier à la couverture vernie, si loin des objets numériques que vous manipulez au quotidien. Un livre, cet objet qui sent l'encre et la colle. Un objet que vous collectionnez, usez, dont vous avez le respect absolu. Un livre ça se prête, mais ça s'appelle "reviens". Un livre, on n'en casse pas la reliure. Un livre un griffonne parfois dans les marges. On note toujours la date à laquelle on l'a terminé. Pour preuve. Preuve de consommation. Pour mémoire. On en parle, on blogue.

    Le processus d'édition est lent. Très lent. Opaque, incompréhensible. Mon livre est en cours de finalisation. Soit. Près du but. Soit. J'attends. Ecole de patience.

    Parfois, je me demande si je nous n'aur(ais)ions pas dû suivre le modèle de Daniel Schneidermann, que mentionnait un chroniqueur de France Info ce matin. "Crise au Sarkozistan" vendu en ligne. Sans manifestement passer par les circuits traditionnels. Il va falloir que je creuse le sujet. En pensant déjà au deuxième voire au troisième ouvrage que j'ai en projet. Le deuxième est en cours d'élaboration. Avec un co-auteur. Je n'en dis pas plus.

    Voila. Dès que j'ai des news de mon éditeur, une date de sortie, je vous en cause icitte!

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°146

    France5_01.jpgFort de son nouveau label "Vu à la télé", notre héros va essayer d'échapper aux paparazzi qui ne manqueront pas de se jeter sur ses traces. Il n'empêche que l'expérience fut intéressante. Le reportage, réalisé par Arnaud Muller et Martin Boudot, diffusé sur France 5, a été construit avec ce qu'il faut de recul pour ne pas tomber dans la posture indignée. "OMG, ils considèrent nos enfants comme des cibles! OMG, nos mômes, la chair de notre chair, sont des consommateurs". Le reportage propose un décryptage des mécanismes de l'influence et de la captation de l'attention! Les politiques, interviewés restent dans la posture incantatoire, et pensent législation. Ils devraient faire des stages en entreprise pour comprendre les arcanes de l'économie et du monde réel... A part ça, j'aurais tant aimé que 10% des investissement pub des marques le soient dans le jeu vidéo... 

    C'est étonnant d'ailleurs de se voir à la télévision. Au même titre qu'on n'aime pas entendre le son de sa voix.  Avec le temps on finit par s'accepter. Je me suis trouvé bien. Voila c'est dit.

    Etonnant d'ailleurs comme le jeu vidéo me colle à la peau. L'aventure IGA Worldwide aura été relativement brève, certes, mais l'idée d'utiliser le jeu comme vecteur de communication d'une marque reste forte et prometteuse. J'ai eu l'occasion d'intervenir au Celsa sur ce thème. J'en parlerai à mes étudiants de l'Iseg.

    A part ça, semaine passée intense. La semaine qui démarre est intense aussi. Peut-être même aurais-je des nouvelles de mon éditeur. Etonnant, le monde de l'édition, je n'en dirais pas plus, mais je ne pourrais pas recevoir le Goncourt cette année. Ca laisse une chance à Houellebecq. Je mise encore sur les cadeaux de fin d'année. Avec séance de dédicaces déguisé en Père Noël. Question personal branding, ça vous pose un homme! :)

    FB logo.jpgSemaine passée intense, avec deux journées consacrées à l'animation de formations. En petit comité. Un groupe de quatre personnes. Plus facile d'échanger à propos de l'utilisation des médias sociaux et de l'animation communautaire. L'occasion de constater que si Facebook est d'une immense intuitivité pour ce qui concerne ses fonctionnalités de base, le réglage fin des paramètres de confidentialité nécessite quelques aller et retour entre menus déroulants, un peu déroutants. Pas évident non plus de faire passer l'idée que tant qu'il faut décocher des cases pour ne plus être alerté par mail du moindre mouvement d'oreille de l'un de vos amis...

    A part ça... Loupé l'avant-première de Boardwalk Empire. Loupé le Festival des Inrocks, malgré l'affiche prometteuse de samedi soir, avec Local Natives et Warpaint. A la place, récupération de mon quota d'heures de sommeil en retard.

    Aujourd'hui, il fait gris, froid et humide. Un temps à ne pas sortir de chez soi, non?

    Enjoy!

    Catégories : Bloc-note Lien permanent