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Bloc-note express N°196

Lundi. Veille de 1er mai. Le téléphone est silencieux. Dans le jardin, quelques chants d'oiseaux. Quelques rayons de soleil aussi.

Quelques perspectives nouvelles, dont celle d'aller à New York fin novembre. Pour le plaisir. Quatre ans que je n'y ai mis les pieds. Impatience. D'ici là... les campagnes électorales françaises seront finies, les partis se seront recomposés. Ou pas. La campagne américaine sera terminée, elle aussi. Cela fera deux mois que le manuscrit du second livre que j'écris avec Nico Prat aura été remis à l'éditeur. Nous finaliserons les détails. Avant d'entamer la promo.

Le livre. Le second. Sera-t-il plus difficile à écrire que Les Miscellanées d'Internet? Peut-être. Car dans les Miscellanées, nous avons organisé le chaos. Il est confortable d'écrire un livre où la progression dramatique n'existe pas. Un livre pêle-mêle où le maître mot est le vrac, la non-hiérarchisation de l'information. Le second livre sera nécessairement plus organisé, plus structuré. Nico et moi collectons la matière. L'essentiel de l'écriture sera estival. Pour atteindre les 300 000 signes. Ou plus. La matière première est riche. Il y aura de l'Internet dedans. Mais pas que ça.

Je débats sur Newsring.fr. A dire vrai, je fréquentais peu le site de Frédéric Taddéi, jusqu'à ce que 'on m'invite à y contribuer. Excitant, amusant, ludique. Ca fighte, ça clashe, ça discute.

A part ça, visionnage du magnifique Exercice de l'Etat de Pierre Schoeller, que je l'obstinais à appeler L'Exercice du Pouvoir. Il n'est pas question immédiatement de pouvoir dans le film. Et c'est ce qui fait sa force. Il s'agit d'exercer les fonctions de serviteur de l'Etat avec hauteur, sens des responsabilités. Le film est une plongée au cour de l'action. Une illustration du glisement progressif de l'honnête homme à l'homme de calculs politiques. Belle mise en image de la citation de John Dalberg Ashton: "Power tends to corrupt and absolute power corrupts absolutely". Même pas une métaphore, dans une mise en scène aride. A voir absolument.

Enjoy!

Catégories : Bloc-note Lien permanent

Commentaires

  • Bonjour.
    Concernant votre analyse de l'exercice de 'Etat: je pense que le terme "serviteur de l'Etat" s'applique davantage à Gille, le "héros de l'ombre", qu'au ministre (au service duquel il s'est mis), le héros sous le feu des projecteurs. Un ministre, de l'Etat, cela exerce ce qu'il lui reste à exercer - et c'est bien là la trame de fond de ce film. nous montrer un gouvernement de la France dont le postulat est qu'il faut s'appuyer sur les entreprises du CAC40 (pour ce gouvernement-là, il ne semble pas exister d'alternative).
    Idée intéressante que votre projection à fin novembre 2012 (où, effectivement, les législatives auront eu lieu en France, où peut-être d'autres conduites gouvernementales auront été impulsées)... pour une nouvelle analyse rétroactive de ce film?
    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

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