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L'homme qui voulait vivre sa vie

Je ne me rappelais plus vraiment de l'intrigue du roman de Douglas Kennedy, lu il y a quelques années. Sinon que j'avais aimé cet auteur, dont j'avais découvert l'univers en parcourant Les Désarrois de Ned Allen. Une collègue m'en avait vendu le pitch (edit 09h13: Le pitch de Ned Allen, pas de celui de L'Homme qui, etc.) : "Tu vas voir, le héros est chef de pub". Peu de romanciers s'étaient intéressés jusque là aux vendeurs d'espace publicitaire. Ca fait moins rêver que médecin de nuit, ange-gardien ou femme d'honneur...
Donc, Douglas Kennedy. L'homme qui voulait vivre sa vie. Après le livre, le film. Avec Romain Duris. Qui, se bonifiant avec le temps, et abordant la quarantaine, endosse des rôles de père de famille, après avoir été perpétuel jeune premier fringant.
Le film est plaisant. La fin ouverte est un ratage total. Autant la toupie tournante clôturant Inception n'a déclenché chez moi aucun questionnement métaphysique sur la raison des choses, autant mon esprit rationnel attendait un final autre. Eric Lartigau, le réalisateur est passé à côté de son film. A film linéaire sans flashback, sans construction alambiquée, fin raisonnable, voire didactique. Un petit mot d'avant générique nous rassurant sur l'avenir du héros. Là, rien. Un Romain Duris disparaissant dans la foule. Vivant sa vie peut-être, mais perdant l'empathie du spectateur. On n'a pas envie d'en vouloir de cette vie. Dont on ne saura plus rien. Bâclage!
Autre sujet d'agacement, ces gros plans sur le profil de Romain Duris, la lèvre tremblante du mec qui va pleurer mais reste digne parce que "boys don't cry"... Il intériorise sa souffrance le gars. Mais tellement de fois, de façon tellement récurrente et répétitive, qu'on a envie de lui en coller une, histoire qu'il se soulage une fois pour toutes.
Dernière pique: Nils Arestrup... Journaliste alcoolique ou parrain corse, on ne sait plus bien... En roue libre, le gars...
A part ça, pas une daube, mais pas un grand film non plus.

Enjoy!

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Commentaires

  • Heu il est avocat non ? Moi j'ai trouvé que le film partait bien, puis que non vraiment à partir de la Bulgarie et la fin en effet sont daubesques ! Dommage, le bouquin de Kennedy était tellement fort, en plus le monsieur dit lui même qu'il se fout complètement de la façon dont on exploite ses bouquins au cinéma... Donc liberté totale au cinéaste, mais là bof bof... Cependant, Duris est, comme tu le soulignes, très convainquant en père de famille et plus il vieilli, plus je le trouve beau (bon faut dire que plus je vieilli plus j'aime les hommes à poils). :) see you.

  • En me relisant, je me suis rendu compte que j'avais fait un raccourci... Le personnage est avocat. C'est dans Ned Allen qu'il vend de la pub...

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