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Un con ordinaire

Scène de la vie ordinaire vécue dans le TGV hier. Un trajet Reims-Paris. Simple. Je m'installe. Le train démarre. Installation rapide, magazines, iPod. Je colle mon iPhone sur mon oreille et passe un coup de fil. Sotto voce. Début de conversation. D'ordre plutôt professionnel. J'aperçois le contrôleur qui entre dans le wagon. Je sors mon billet. Au moment où il approche de mon rang, mon voisin lui fait un signe et me désigne. "Allez téléphoner sur la plateforme, Monsieur" me dit l'homme à la casquette. Je raccroche, en énonçant clairement à mon interlocuteur: "Je te laisse, je viens d'être dénoncé au contrôleur".

 

Monsieur le con ordinaire, n'eût-il point été plus civil de me signifier directement que mon coup de fil vous importunait? Vous m'avez directement balancé à l'autorité. Je ne vous en veux même pas, je vous méprise. Vous êtes probablement le type qui appelle les flics directement quand ses voisins font un peu de bruit à partir de 22h01 pétantes.

 

Petite attitude de petit bonhomme rabougri dans son petit costard gris de petit cadre peut-être supérieur.

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Commentaires

  • Il en avait peut etre marre d'être dérangé en permanence par des gens mal poli qui nous font partager leur conversation, et à qui quand on leur fait des réflexions se mettent à nous insulter...
    Alors ce n'est peut etre pas sympa de dénoncer au controleur, mais je le comprends.

  • Ou alors, tu peux toujours venir passer des coups de fil sur ton portable, aux US:)
    Ici (Seattle), dans le bus, c'est une belle cacophonie, avec multiples conversations téléphoniques en même temps, et tu serais le bienvenu pour venir ajouter ta touche Frenchie:)

  • Monsieur, encore bravo pour votre attitude courageuse.
    Il n'est pas toujours facile de dénoncer quelqu'un et si plus
    de Français avaient agis de la sorte par le passé nous n'en
    serions pas la aujourd'hui. Je suis sincère dans ma pensée
    et je vous félicite encore pour cet acte héroïque. Un compatriote.

    Le Maréchal.

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