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Bloc-note express N°72

Alors que Sarko 1er merdoye joyeusement, rattrapé par l'impossibilité de tenir ses promesses idéologico-démagogiques et la crise économique, alors que la simple écoute des informations matinale peut plomber la journée, alors que la météo hésite entre froid sec et froid humide, alors que l'hiver n'en finit pas de ne pas finir, alors que la presse n'en finit pas de finir de tenter de ne pas se réformer, alors que les programmes de France Télévision commencent trop tôt, alors que Ron Asheton est mort et qu'Elton John est toujours vivant, alors que Domenech Raymond est toujours sélectionneur et Laporte Bernard toujours Secrétaire d'Etat de je ne sais quoi, alors  que les Ch'tis ont fait 20 millions d'entrées et qu'on se demande toujours pourquoi, alors que, alors que...

Le blogueur se demande parfois si ça vaut la peine de continuer à alimenter cette chronique au fil du temps, ces tranchouillettes de vie, cette gentille exhibition de certaines facettes de son moi profond... Pourquoi? Why? Warum? Sag warum? Die Tage gehen, die kleine Vögel singen in den Bäumen, et moi, et moi, et moi? ET MOI?

On peut être interloqué par l'incohérence des lignes précédentes... On peut s'en inquiéter. N'a-t-il point perdu la raison? Est-il sous l'influence de substances psychotropes? Que nenni! Le Dubuc's blog achève sa 3ème année dans quelques semaines... Sa vocation initiale, purement exploratoire, d'outil de veille, causant nouvelles technologies, réseaux sociaux, web 2.0, médias a lentement évolué... Dégradation? Dérive? Qui sait... L'exploration de nouveau champs de curiosité a permis à l'auteur de ces lignes de réaliser une transition professionnelle, de passer des anciens aux nouveaux médias, d'accéder aux mondes numériques. Objectif atteint.

Cette vitrine numérique s'est avéré un formidable outil de communication, d'ouverture aux autres d'où sont nées de réelles amitiés. Les potes rencontrés dans la blogosphère se reconnaîtront.

Cette vitrine a été l'occasion de gérer ce qu'on définit sous le vocable d'identité numérique. On le sait, certains ne le savent pas assez, Internet stocke tout, compile des données personnelles, garde des traces de nos faits et gestes numériques, voulus ou non. Et les régurgite à l'occasion au gré des requètes des moteurs de recherche... Le blog est un moyen de tenter de se consruire une identité cohérente, de tenter de maîtriser le contenu nous concernant... Googlez votre nom, analysez les réultats. Distinguez les traces voulues des traces subies... L'expérience vaut la peine d'être tentée!

Au bout de trois années, usure, lassitude, évolutions, nouvelles envies...

Que dire, que faire?

Des marronniers? Le salaire des blogueurs? Un dossier immobilier? Un billet spécial Franc-Maçonnerie et blogosphère? Les newsmagazines le font déjà, depuis des siècles... Pour quel public? Ils ne le savent plus bien... Une fois balayées les illusions des classements, les possibilités de gagner de l'argent avec la production "littéraire électronique"... Que reste-t-il de nos amours? Le plaisir d'écrire pour une audience de fans. Un plaisir égotique pur. Le plaisir de l'expression libre. Et cette liberté de ton est finalement la seule valeur à préserver. Un joyaux précieux.

Réflexion en cours, remise à plat. Affaire à suivre.

Enjoy!

Catégories : Bloc-note Lien permanent

Commentaires

  • Je disais donc, oui Monsieur, tout pareil !!! (mon premier commentaire a ete renie a cause d'une adresse email factice ;-)

  • Chaque fois que je me suis posé ce genre de questions (y compris avec ton contributeur précédent, que je salue au passage) je me suis dit qu'un vrai beau blog collaboratif à plusieurs, ça aurait eu de l'allure. Mais ça n'a jamais abouti à une réflexion en profondeur, vu que le monsieur qui m'a précédé s'est fait la soie où l'on sait. C'est com'ça! Sinon, pour l'article sulfureux FM et blogosphère, je suis impatient de le lire, tu balanceras des noms?

  • Oui, le plaisir d'écrire reste intact même si la disponibilité diminue comme peau de chagrin. Peu importe le nombre de lecteurs, et encore plus de commentaires sur cette satanée plateforme Typepad.

    Bonne route vers la 4ème année de blog Antoine !

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