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  • Vacances!!!

    Blog en vacances jusqu'au 10 mars... Programme allégé... Quelques rendez-vous quand même: Dans mon iPod ce weekend, samedi. Cover story N°2, mercredi.

     



    Enjoy!
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  • Juno

    937662385.jpgA priori le pitch était compliqué, risqué, franchement casse-gueule... Un film sur une ado enceinte... Oooops! Achtung Minen! Le genre de pitch qui donne, en Roumanie, un truc atroce sur la difficulté d'avorter sous Ceaucescu... Pas vu. Pas d'humeur. Un film américain sur le monde des ados... Soit ça défouraille à tout va, façon Elephant, déconstruction du récit en sus. Soit ça partouze sur le canapé, façon Larry Clark. Soit, dernière option, ça dégouline de guimauve régressive sur un pitch crétin, façon American Pie. Les ados sont dépressifs, perdus ou décérébrés. Gloups.
    Restait l'option non explorée de l'ado solide, intelligente bien qu'hors du système, dotée d'un solide sens de l'humour et d'une maturité hors du commun, Juno. Juno, c'est d'abord une performance d'actrice. Ellen Page. Puissante, lumineuse, une présence, un applomb. Un vrai personnage, pas une pâle imitation de la vie. Un personnage adulte.
     
    Une question au passage... Juno est-il un film pro-life? Juno fait le choix de garder cet enfant non désiré. Mais Juno envisage813587549.jpg des solutions, la solution radicale, d'abord, puis une solution alternative. Aller jusqu'au bout. Etre généreuse, ne pas le faire pour l'argent. Etonnant, inattendu. Portrait sociologique léger d'une Amérique où les enfants ne sont pas ceux que l'on croit, où le système génère des adultes immatures, des wonder women un peu frustrées (Jennifer Garner en future mère adoptive livrée aux âffres de la grossesse par procuration, du désir d'enfant inassouvi). Où la middle class se montre attentive au devenir de ses enfants, pragmatique. Vision idéalisée des rapports parents-enfants? Le père de Juno, J.K. Simmons, qu'on avait découvert dans Oz, dans le rôle d'un nazi raciste, est ici à contre-emploi, plein d'humanité et d'amour pour cette ado unique, différente dans une situation inattendue... Il gère. La belle-mère, femme de caractère, qui malgré l'incongruité de la situation prend les choses en main - la confrontation avec l'échographe est un régal... - assume l'incongruité, ne juge pas. Belle réflexion au passage sur ce que c'est qu'être mère...
     
    Un film qui plaira à un public large, par la richesse de ses personnages.  Juno n'est pas un film militant. Il n'apporte pas de réponse simpliste à la problématique de l'adolescente enceinte. Pas un film pro-life, un film pro-choice. Une tranche de vie, forte. Choisir sa vie, choisir son destin, le faire en conscience, en connaissance de cause, avec un zeste d'idéalisme, de naïveté, de fraicheur. C'est la bonne surprise de Juno, aller au fond des choses, aborder toutes les dimensions de son sujet sans pathos, avec une certaine foi en l'être humain. Une divine surprise.
       
     

     

    Enjoy! 
     
     
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  • Cover story - N°1

    Cover story. Une cover, le terme anglais pour reprise. L'original et la copie. Parfois la copie est supérieure à l'original. Parfois, la copie n'en est pas une. Parfois la reprise apporte un supplément d'âme. Parfois, elle transfigure l'original. Parfois, le défigure jusqu'à le rendre méconnaissable. Cover story, une nouvelle série, à base de vidéos. Le match. Un vote. Une plongée dans l'histoire de la pop, du rock, du jazz!

    Et pour commencer, le télescopage de deux univers! Un même morceau: I just don't know what to do with myself. Composé par Burt Bacharach. Interprété à l'origine par Dusty Springfield. Belle mélodie. Voix caressante. Nappes de violons. Ambiance délicieusement sixties. Et sa relecture électrique par les White StripesLaquelle préférez-vous?

     

     

     

     Enjoy!

     

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