Les archives de l'INA, nouvellement ouvertes au public, permettent de mettre la main sur quelques pépites... Vous apprécierez ce reportage diffusé sur la première chaîne en 1979 qui présente un état des lieux de la presse quotidienne en France...
Pour résumer, sans dévoiler l'essence de l'émission, la presse quotidienne va mal parce que les jeunes ne lisent plus et que des médias plus rapides lui font concurrence... On ne peut que constater que le discours, 27 ans plus tard, n'a pas changé... Les jeunes ne lisent toujours pas, et la concurence de médias plus rapides n'a fait que s'accentuer... On remplace radio et télévision, évoqués en 1979, par Internet, et le tour est joué. Etonnant, non? D'autant plus qu'en 1979, le paysage médiatique se composait d'une poignée de radios et de 3 chaînes de télévision. Autant dire qu'il faut probablement chercher ailleurs les raisons des difficultés économiques permanentes de la presse quotidienne et de la lente désaffection de son lectorat. Vous adorerez à ce titre l'intervention de Roger Lancry, de la CGT du Livre parisien... (et celle de Serge July sur l'information libre et la spécificité de Libé...)
Enjoy!
Commentaires
C'est dommage que la presse aille si mal, quel plaisir de lire les journaux. Moi j'ai abandonné la télé il y a bien longtemps et privilégie la presse écrite et radio :-).
Concernant le site de l'INA, les dernières fois ou je suis allée dessus c'était saturé et il était impossible de visionner quoi que se soit!
Je vous remercie pour ce lien vers l'INA.
Reste que je n'ai pas très bien compris le "il faut probablement chercher ailleurs", ainsi que le "A bon entendeur...", en relation avec l'interview de Roger Lancry (souligné par "à ce titre")...qui me semble traiter d'un problème social ponctuel.
D'aucuns auraient pu retenir l'intervention de Serge July, comme élément de questionnement,...mais bon, chacun selon son coeur ;-)
Gwénaël
ouvrier du Livre
@buzztv: l'état de la presse est préoccupant et c'est dommage. Cela dit la presse magazine poursuit son développement, avec la question permanente des recettes publicitaires et l'équilibre financier
@Gwénaël: Je retire le"A bon entendeur", un peu bêtement provocateur. Je pense toutefois que la question de la modernisation de l'outil de production avec les conséquences sociales que l'on connait reste au coeur de la problématique actuelle de la presse. Je vous accorde effectivement que l'intervention de Serge July est assez cocasse avec le recul!!!! Mais doit-on s'en réjouir?
Chercher ailleurs les raisons de cette situation:
La question de fond, au delà de la concurrence permanente de médias plus rapides, c'est le désintérêt du public pour le contenu de la presse, la surinformation, la multiplication exponentielle des sources. Ajoutons la défiance des lecteurs quant à la fiabilité des informations délivrées par les médias traditionnels...