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  • Où est passée ma zone de confort?

    conmfort zone, zone de confort, zenIl est une sensation étrange quand on est entrepreneur, c'est la découverte de l'absence provisoire de zone de confort. Disons provisoire, car, pour entreprendre il faut avoir un esprit positif. Se dire que rien n'est jamais définitif, qu'il faut bien démarrer, se lancer, conquérir. Que la zone de confort, on l'atteindra à un moment ou l'autre. Quand? Telle est la question. Le confort, c'est un sentiment que l'on a quand tout roule, qu'on est pris en charge, que le salaire tombe à la fin de chaque mois, que son arrivée sur le compte en banque va déclencher toutes sortes de prélèvements automatiques. Le salaire tombe, dégraissé de cotisations diverses, mutuelle, retraite, prévention, prévoyance, décès, que sais-je encore. Plein de trucs dont on se moque tant que le solde permet d'assurer le quotidien, et d'aller acquérir des biens culturels chez Zadig et Voltaire, et des fringues hype à la BNF...

    On est presque inconséquent quand on est salarié. On ne s'occupe de rien, la DRH, la compta, le CE font le reste. On se décarcasse de temps à autres pour quémander un accroissement significatif de ses émoluments, histoire de coller à l'inflation, et de se payer un weekend supplémentaire à Londres, ou NYC. Bref, confort. Quelques coups de poignard de ci, de là, pour écarter les fâcheux. Un peu de LDP, histoire d'entretenir sa réputation aux dépends de quelque concurrent dans la course du rat vers les sommets de la hiérarchie. Zone de confort, vous dis-je.

    Sorti du joyeux monde de la grosse boîte, le créateur d'entreprise, le consultant, l'entrepreneur individuel se retrouve face à lui même, quelques tonnes d'emmerdements mineurs et de gigantesques contrariétés. Certes, objecterez vous avec raison, il est INDEPENDANT. Donc libre comme l'air. Relisons la fable, le loup efflanqué, le chien gras et prospère au cou pelé par le collier. L'indépendance a un prix. Un ami cher m'avait prévenu, quand on est indépendant chaque victoire vous propulse au sommet, sentiment d'extase, d'invicibilité. Chaque petit échec, contrariété, insatisfaction vous fait plonger. Down. Bref, une succession de hauts et de bas, de quoi faire de Helter Skelter (The Beatles) son hymne personnel... La zone de confort, on la cherche tant que le business n'est pas consolidé. Mais finalement, le plaisir de la conquête ne prime-t-il pas sur l'absence de confort? S'habitue-t-on à ce sentiment de marcher en permanence sur un fil, sachant que la vraie vie est une navigation à vue?

    Et quand on regarde de loin ce qui se passe chez France Telecom, ces salariés qui se mettent hors jeu (litote) pour cause d'absence totale de zone de confort... l'indépendance a ses vertus.

    Entrepreneurs chevronés, débutants, et futurs, qu'en pensez-vous? Vos témoignage m'intéressent!

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  • Bloc-note express N°169

    ousama ben ladenSe réveiller avec l'annonce de la mort d'Ousama Ben Laden. Buté comme dans la films par les forces spéciales. Pour l'amateur de polars, de thrillers d'espionnage, biberonné au cinéma américain, même as besoin des photos de l''attaque, on connait déjà tous les détails. Ou du moins on croit savoir comment ça s'est passé, puisqu'on l'a déjà vu au cinéma. On a déjà vu Jack Baur ou Jason Bourne opérer. On sait comment ça se passe les black ops, on a lu et relu Tom Clancy. La mort de Ben Laden, c'est une information réelle quasiment virtualisée, gamifiée. Impression un peu bizarre. En forme de solde de tout compte pour ceux pour qui le 21ème siècle, celui de l'Internet, a commencé par la destruction des Twin Towers. 

    bacon cheeseburger, americanaDéjeuner la semaine dernière avec l'ami Resse. On parle de tout. De rock. D'Asbury Park. Des Dogs. On parle d'Americana, dans un décor ad-hoc, devant des bacon cheese burgers + fries + coleslaw. Yee-aah! Howdy cowboys! On se projette dans l'avenir. On n'est pas nostalgiques de notre jeunesse. The future's so bright you gotta wear shades, comme chantait Timbuk 3!

    source code, duncan jones, thrillerA part ça, vu Source Code, de Duncan Jones. Le genre de film que j'adore. Qui te scotche à ton siège pour cause de pitch mélangeant physique quantique et thriller. C'est la version complexe du délicieux Un Jour Sans Fin. Sans marmotte ni Bill Murray. Avec une quasi unité de lieu, de temps et d'action. Les règles du théâtre classique quoi. Un peu de prise de tête façon Inception, où l'on est jamais sûr de tout avoir capté. Mais suffisammement bien troussé pour que l'on suive le fil, et sorte de la salle avec 1/le sentiment d'avoir passé un très bon moment, 2/l'envie secrète de revoir le film pour tenter d'en vérifier la cohérence. A part ça, Duncan Jones est le fils de David Bowie (le gamin, né en 1971 a survécu à son premier prénom... Rappelons aux non-fans du Thin White Duke qu'icelui avait prénommé son fils Zowie...)

    Enjoy!

     

     

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