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All that I love: punk, Pologne et Solidarnosc

all that I love, jacek borcuk, punk, solidarnoscUn film polonais étonnant, "All that I love" de Jacek Borcuch. 1981, montée en puissance du syndicat libre Solidanosc à Gdansk, pui dans toute la Pologne. Un contre-pouvoir se met en place, clivant la société. Les jeunes choisissent le punk rock pour exprimer leur rage contre un  système bloqué. 13 décembre 1981, le Général Jaruzelski prend le pouvoir, donnant des gages à Moscou. Raidissement du régime. Suspiscion. 

Un film plus léger que La Vie des Autres, vu du point de vue d'une jeunesse ayant trouvé dans le No Future des punks un cri de ralliement. Avec les moyens du bord. Non sans efficacité. Un film sur l'adolescence derrière le Rideau de Fer, sur les émois amoureux, un film politique, pas un film punk. Le punk n'est que le symbole de l'expression de la jeunesse contre l'absence de liberté. Un film à voir parce qu'il nous replonge avec une certaine tendresse mêlée à de la gravité dans une époque oublié, un monde simple partagé entre Est et Ouest. 

"All that I love", un film qui sur la même thématique que les films de Wajda (L'Homme de Fer, L'Homme de Marbre) avec 30 ans de recul. Un regard un peu plus distancié, moins d'urgence. Un teen movie à propos d'une période révolue. Une époque où l'on croyait encore que la musique pouvait changer le monde. 

Enjoy!

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