Hola jeunes gens, rien que pour vous, une playlist à base de ce qui traîne dans mon iPod et qui me fait vibrer actuellement! Un peu de tout, du neuf, du vieux, du beau, du bon.
Découvrez la playlist En passant avec The Phoenix Foundation
Enjoy!
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Hola jeunes gens, rien que pour vous, une playlist à base de ce qui traîne dans mon iPod et qui me fait vibrer actuellement! Un peu de tout, du neuf, du vieux, du beau, du bon.
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J'ai causé dans le poste hier soir à l'invitation de Nico Prat, dans la rubrique CritiquesZik de Laura Leishman sur Le Mouv'. Autre comparse, Kanthos, de FTW.
C'était bien. On a balancé sur Lady Gaga, encensé The Phoenix Foundation, été déçus par la nouvelle livraison de Dr Dre. Point de désaccord majeur sur James Blake. Je vous fais écouter ça immédiatement, mais avant tout, je vous propose le visionnage d'une vidéo de Coke Bust. Découverte de ce combo punk hardcore capable de pondre des morceaux de moins d'une minute qui vous font pousser une crête sur le crâne en quelques dixièmes de seconde, ressortir les Doc Marten's et vous démonter les vertèbre cervicales à coup de headbanging furieux. Dire que j'écouerais ça chaque jour en boucle serait peut être exagéré... Mais bon, j'assume.
Parlons de James Blake, coup de coeur perso. Là aussi, excès d'enthousiasme peut-être, mais quelle voix. Et quel minimalisme. Aux antipodes de Coke Bust, le gars n'est pas du genre énervé. On aurait envie de le booster, de lui faire prendre sa vitamine C, de le mettre au soleil pour lui redonner le moral. Certes. Mais, quelle voix. Je redonde, je me répète, et vous laisse seuls juges.
Enjoy!
A ma droite, Largo Winch, milliardaire en baskets. Une presque vingtaine d'aventures au compteur. Le monde des affaires internationales et de la finance à la sauce Van Hamme, scénariste de talent. On s'y bat à coup de couteau, les balles fusent, les filles ont de gros seins et ne sont pas farouches. On dirait du Gérard de Villiers, c'est du roman de gare à la sauce jet set. Deux films au compteur, adaptations plus ou moins fidèles d'une approche éthérée du monde du business. Un monde clivé, les méchants businessmen, hommes en gris, et vieux vs les jeunes loups qui comprennent tout aux subtilités des montage financiers sans pour autant avoir perdu leur temps à Harvard à faire de coûteux MBA... Réalisme proche du zéro absolu, beaux effets pyrotechniques, et même, nous dit-on, casting hollywodien. Sharon Stone, qui ne fait plus rêver grand monde, et qui n'incarne plus qu'elle même, version MILF de Paris Hilton.
A ma gauche, Inside Job, déjà chroniqué icitte. Le capitalisme, le vrai. Pas besoin de rafales d'Uzi, de combats au corps à corps, de tueurs à gage, de méchants façon James Bond. Des banquiers, des experts en notation, des concepteurs de produits financiers complexes, quelques secrétaires d'Etat au Trésor, une pute de luxe quand même et quelques saladiers de coke. Et de vrais dommages collatéraux, des pays qui s'effondrent sous le poids de leur dette, des milliers de primo-accédants à la propriété expulsés de chez eux. Et des gouvernements à la ramasse qui font tourner la planche à billet et réinjectent des milliards de brouzoufs dans le système pour le maintenr en vie.
Je n'irai pas voir Largo Winch 2. Déjà le visionnage de l'épisode 1 m'avais soulevé le coeur, avec cette vision grotesque du monde du business. Dans les années 80, Paul-Loup Sulitzer avait initié ce sous-genre littéraire. Dont le seul antidote qu'aient trouvé les lecteurs traumatisés, fut de se plonger dans les délires new age de Paulo Coelho.
Cela étant, la réalité rattrape parfois la fiction. Digne des aventures de Largo, les aventures de MAM... Destination exotique, manipulations, désinformation, conflits d'intérêt, ministre à temps partiel comme Largo est pédégé à temps partiel, affaires de famille, fréquentations sujettes à caution, et art de se trouver là où il ne faut pas être... LOL
Enjoy!