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william shakespeare

  • Wahington Post, Libé, plumes et souris...

    Libé l'annonce dans son édition de ce matin, deux plumes  du Washington Post, John Harris et Jim Vandehei, quittent le titre pour se lancer dans une aventure alliant web et print. Quelle est la portée réelle de cette info? Je ne connais pas les deux journalistes cités. L'un, affirme selon Libé vouloir "utiliser le web pour réduire la distance entre les lecteurs et les medium_wpcom_logo_feb.gifjournalistes". C'est louable et souligne peut-être la lenteur d'adaptation des grosses machines éditoriales à une évolution technologique frénétique et rapide. Toutefois, l'article souligne que les deux compères poursuivront leurs apparitions dans les médias traditionnels. Comme quoi, si la montée en puissance du web est une évidence et qu'elle pousse les médias traditionnels à s'adapter à une nouvelle donne qui bouleverse les habitudes de consommation, se lancer sans biscuits dans la jungle de l'Internet n'est pas envisageable! Harris et VandeHei ont construit leur réputation sous la marque ombrelle du Washington Post. Tout en contribuant par leurs écrits à renforcer la marque-média Washington Post. Il ya interdépendance entre la marque et ceux qui produisent son contenu. En quittant la marque, ils apportent pourtant sa crédibilité rétro-active à leur nouveau support. Pour ne pas disparaître dans la jungle du web et des contenus produits par les utilisateurs, ils devront s'appuyer sur de nouvelles marques, on parle de CBS. Qui agira comme filtre de recommandation (cf Chris Anderson - The Long Tail)...  Much ado about nothing? comme disait ce bon vieux Will S.

     
     
     
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