Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

van halen

  • Je réécoute Van Halen

    Ne me jugez pas.

    Pas la version Sammy Hagar, faut pas exagérer non plus. Non, la version originale, la seule, la vraie, le line-up années 80, avec David Lee Roth au chant. Efficace, carré.

    Et fondamentalement inoffensif.

    Mais quel pied, quel kif, quel petit orgasme auditif. Se replonger dans ce qui quelques années plus tard allait inonder les radios FM. Les alignements d'amplis Marshall, le très gros son. Et finalement quelque chose d'assez proche de Spinal Tap. On met le son à fond, sur 11. On fait plus de bruit que les copains. On a l'attitude. On laisse grandir une légende à base de sexe, drogue, alcool...

    Ce qu'il y a de particulier et d'unique chez Van Halen, est que tout à été dit dans le premier album. Pire, ou coup de génie absolu, tout a été concentré dans un morceau d'une minute vingt. Eruption. C'est la limite géniale de Van Halen. Une efficacité absolue, la capacité à se bâtir un répertoire sur une poignée de covers en les dopant à la testostérone, You really got me, (Oh) Pretty woman, entre autres... Au carré. Nickel, produit aux petits oignons. Un groupe mineur et majeur à la fois. La blague fonctionne à merveille jusqu'au milieu des années 80. Et l'introduction du synthé, le riff qui tue, repensez à l'intro de Jump... Juste après vous pensez à Europe, The Final Countdown, vous pensez à Bon Jovi, Livin on a prayer. Van Halen a délayé le terrain pour tout le hard FM des années 80-90.

    Jusqu'à ce que les kids aient envie de quelque chose de plus sale, de plus rapide, de moins glam, de plus noir. 

    Mais en attendant, Van Halen est le pur reflet d'une époque heureuse, décomplexée. Tranquille. 

    On réécoute...




    Catégories : Musiques Lien permanent
  • Je me souviens du rock (30 ans d'addiction) - N°4

    Je me souviens de mon tout premier CD... gagné en participant à un concours sur Skyrock, bien avant que cette radio ne se spécialise dans le rap... Strong Persuader de Robert Cray. Je n'avais même pas de lecteur de CD...

    Je me souviens des Enfants du Rock, de Manoeuvre et Dionnet qui n'arrivaient jamais à entrer au Sex Machine.

    Je me souviens du videur, Big Phiphi.

    Je me souviens avoir découvert The Pogues et la dentition hallucinante du chanteur, Shane McGowan, dans les Enfants du Rock. Je me souviens qu'Elvis Costello avait produit leur album. Je me souviens avoir fredonné immédiatement Dirty Old Town.

    Je me souviens d'un concert des Pogues à Genève en 86. C'était la première fois que je voyais un chanteur servir du vin blanc aux premiers rangs du public.

    Je me souviens d'un autre concert des Pogues à l'Elysée Montmartre, avec Joe Strummer au chant... Ca devait être en 91. Spider Stacy, le joueur de fifre, était complètement bourré et ne tenait pas debout!

    Je me souviens avoir été au bord de l'orgasme en entendant Joe Strummer terminer ce même concert par un London Calling enflammé.

    Je me souviens avoir loupé The Clash à Mogador, étant trop jeune et trop banlieusard, et le regretter encore aujourd'hui.

    Je me souviens avoir vu David Byrne sur scène sans me souvenir de l'année précise, et avoir été complètement ébloui par sa version de Psycho Killer... Fa-fa-fa-fa-fa-fa-fa-far better... Run, run, run, run, run awaaaaay!

    Je me souviens d'une photo de Lita Ford, ex-Runaways, qui portait un pantalon de cuir tellement serré que son entrejambe était très évocatrice...

    Je me souviens avoir eu une faiblesse pour les filles du rock... et avoir acheté certains albums d'abord pour leur pochette...

    Je me souviens avoir été ému par la pochette de Cut, le premier album des Slits, où elles posaient seins nus et couvertes de boue... Je me souviens aussi ne pas avoir été bluffé par leur musique quand, bien des années plus tard j'ai enfin écouté l'album...

    Je me souviens avoir entendu Nothing Compares 2 U par Sinead O'Connor sur la route entre Mount Rushmore et Rapid City (South Dakota)... La nuit tombait, il y avait des travaux, pas d'asphalte, mais quasiment de la piste, j'étais au coeur de l'Amérique profonde.

    Je me souviens avoir acheté deux albums de Public Enemy en arrivant à New York, en 1990. J'étais encore sous le coup du générique de Do The Right Thing de Spike Lee, où on entendait Fight The Power.

    Je me souviens de Billy Joel et du clip de We didn't start the fire, où il racontait quarante années d'histoire des Etats-Unis en 3 minutes.

    Je me souviens avoir complètement occulté The Smith. Et n'avoir acheté leur premier album qu'après le split du groupe.  Je me souviens n'avoir pas vraiement compris la hype autour de Morrissey et Johnny Marr...

    Je me souviens avoir arrêté d'acheter Rock & Folk dans les années 80, et avoir repris en 1992, un jour où Manoeuvre avait fait une interview de Polnareff qui sortait son Live at the Roxy.

    Je me souviens avoir toujours préféré R&F à Best.

    Je me souviens avoir acheté les Inrocks en 94 et n'avoir pas tout compris à ce qu'ils écrivaient...

    Je me souviens avoir acheté dans la foulée le premier album de Miossec et un cd de Dominique A et n'avoir pas été fondamentalement bouleversé contrairement aux journalistes des Inrocks...

    Je me souviens avoir entendu chez Bernard Lenoir, Smells Like Teen Spirit par Tori Amos, piano et voix, et avoir été bluffé par les qualités mélodiques du morceau.

    Je me souviens du générique de Feedback sur Inter, Eruption par Van Halen. Je me souviens avoir utilisé ce morceau comme sonnerie sur un de mes téléphones portables...

    Je me souviens avoir quitté une fois une salle de concert... Burning Spear... La sono était pourrie, on n'entendait que la basse...

    Enjoy!

     

    Catégories : Musiques Lien permanent
  • Un été kitsch (le der des der avant la conclusion de la série...)

    Et pour finir en beauté les kitscheries estivales!!!! Van Halen... "Le petit bonhomme en mousse"... Les frères Van Halen n'auraient jamais dû remplacer David Lee Roth par Sammy Hagar... :-D

    Enjoy!

    Lien permanent