Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mam

  • Bloc-note express N°161

    libye, tunisie, mam, pom, kadhafi, bloc-note expressVacances finies. Que dire, sinon, neige, soleil, neige, soleil, neige, soleil... presque la routine au bout d'une semaine. Et pendant ce temps-là à Paname, aventures passionnantes de MAM et POM, sur le ton de "j'y suis, j'y reste, c'est pô ma faute". WTF? A croire que le mot dignité n'existe pas en politique. En realpolitik on le savait déjà. Mais on préservait les apparences. Et ces manants qui réclament des têtes... Que le peuple est con, se gausse-t-on dans les salons, sous les ors de la République. Ca a toujours été dégueu la politique et on s'est toujours torché avec le sens de l'Etat avec la morale et le sens du devoir. Mouais... On n'avait que le Canard pour le savoir. On a toujours ledit Canard et des amplificateurs plus puissants. La dignité voudrait de temps à autres qu'on se mette en réserve de la République, genre mise au vert volontaire. Ca aurait de la gueule. Genre sortie par le haut. Le même jour que MAM, le premier ministre tunisien démissionne. Ils vont pouvoir prendre un café ensemble, gloser sur l'ingratitude des gueux, et se rendre au chevet de Ben Ali en Arabie Saoudite. Le compassionnel ça paye toujours...

    Libye... Allez, Mouammar, un bon geste, dégage! Qu'on puisse s'intéresser à un nouveau pays arabe. Deux semaines de Libye, les audiences commencent à se lasser. Et plus ça dure, plus il faudra donner dans la surenchère pour décrocher un 20h00. Mussolini a fini pendu par les pieds. Ceaucescu et madame ont été liquidés comme ça, à la va-vite...

    2012... L'argument qui tue de mes amis de droite, toujours ravis du bilan de Sarko: "D'accooord, mais kesk'elle aurait fait à la place de Sarko, TA Ségolène?" Probablement déclenché une ou deux guerres, demandé pardon à la terre entière, institué le Chabichou Day, inventé de nouveaux concepts du niveau de la bravitude, etc, etc. Certes. Mais, bon, elle n'est pas aux affaires. Et 2012... Pas vraiment envie d'en entendre parler pour l'instant.

    A part ça, vu Black Swan, bien. Et ce soir, j'écoute l'album à venir de Brigitte Fontaine. Et je rencontre icelle. 

    Enjoy!

     

    Catégories : Bloc-note Lien permanent
  • Largo Winch vs Inside Job

    largo winch, inside jobA ma droite, Largo Winch, milliardaire en baskets. Une presque vingtaine d'aventures au compteur. Le monde des affaires internationales et de la finance à la sauce Van Hamme, scénariste de talent. On s'y bat à coup de couteau, les balles fusent, les filles ont de gros seins et ne sont pas farouches. On dirait du Gérard de Villiers, c'est du roman de gare à la sauce jet set. Deux films au compteur, adaptations plus ou moins fidèles d'une approche éthérée du monde du business. Un monde clivé, les méchants businessmen, hommes en gris, et vieux vs les jeunes loups qui comprennent tout aux subtilités des montage financiers sans pour autant avoir perdu leur temps à Harvard à faire de coûteux MBA... Réalisme proche du zéro absolu, beaux effets pyrotechniques, et même, nous dit-on, casting hollywodien. Sharon Stone, qui ne fait plus rêver grand monde, et qui n'incarne plus qu'elle même, version MILF de Paris Hilton.

    largo winch, inside jobA ma gauche, Inside Job, déjà chroniqué icitte. Le capitalisme, le vrai. Pas besoin de rafales d'Uzi, de combats au corps à corps, de tueurs à gage, de méchants façon James Bond. Des banquiers, des experts en notation, des concepteurs de produits financiers complexes, quelques secrétaires d'Etat au Trésor, une pute de luxe quand même et quelques saladiers de coke. Et de vrais dommages collatéraux, des pays qui s'effondrent sous le poids de leur dette, des milliers de primo-accédants à la propriété expulsés de chez eux. Et des gouvernements à la ramasse qui font tourner la planche à billet et réinjectent des milliards de brouzoufs dans le système pour le maintenr en vie. 

    Je n'irai pas voir Largo Winch 2. Déjà le visionnage de l'épisode 1 m'avais soulevé le coeur, avec cette vision grotesque du monde du business. Dans les années 80, Paul-Loup Sulitzer avait initié ce sous-genre littéraire. Dont le seul antidote qu'aient trouvé les lecteurs traumatisés, fut de se plonger dans les délires new age de Paulo Coelho. 

    Cela étant, la réalité rattrape parfois la fiction. Digne des aventures de Largo, les aventures de MAM... Destination exotique, manipulations, désinformation, conflits d'intérêt, ministre à temps partiel comme Largo est pédégé à temps partiel, affaires de famille, fréquentations sujettes à caution, et art de se trouver là où il ne faut pas être... LOL

    Enjoy!

    Lien permanent