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christian poveda

  • Christian Poveda - El Salvador - Septembre 2009

    jpg_Gangster_de_Iberia_MS_-14bdd.jpgHommage rapide à un grand monsieur, Christian Poveda, photographe, réalisateur. Descendu au Salvador cette semaine. Spécialiste des Maras, ces gangs de rues, ces desperados délinquants portant leur désespoir sur leurs visages tatoués. Tatouages définitifs. Identifiables à l'infini. Il avait sû gagner leur confiance. Se faire accepter. Il les avait photographiés, filmés. Son film, La Vida Loca, devait sortir le 30 septembre. Il les a approchés de près. Il s'était installé au Salvador. Au milieu des tarés, prêts à flinguer pour un oui, pour un non. Pour des histoires de dope, pour des histoires de territoire. Pour des prétextes aussi absurdes. Les Maras, gang, secte, religion des sans espoir. Des désocialisés qui dans une Amérique du Sud déliquescente, déclassés, victimes d'une fracture sociale totale, choisissent La Vida Loca, la vie dingue, la vie au bout du flingue. Christian, "Popo" pour ses potes, nous avions eu une discussion, une fois, lors d'une fête, organisée par mon pote Patrick "The Rhythm", sur le journalisme, la photo. Passionnante. Un vrai mec, une figure emblématique d'un journalisme couillu, d'un journalisme de terrain. Je le connaissais mal, mais ses photos parlent pour lui. Avoir acquis le respect des bêtes sauvages. Avoir vécu parmi elles. Respect absolu. J'en chiale comme un con.

    Hasta la vista, Hombre!

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