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andrea branzi

  • Hier soir... Patti Smith

     

    Hier soir, Fondation Cartier. L'expo Patti Smith... Attendue, survendue par les médias. Depuis plusieurs jours, le microcosme intello parisien bruisse. Patti Smith is back in town. L'adoratrice d'Arthur Rimbaud, poétesse, égérie, icône. L'Artiste avec un grand A. Ayant récité des poèmes avec Allen Ginsberg, frayé avec Robert Mapplethorpe. Adulée, respectée. Intégrité, sobriété.
     
     
    Hier soir, Cartier. Au sous-sol. Dans une semi-pénombre. Des alignements de photos polaroïds en noir & blanc. Des dessins, abstraits. Quelques objets du culte. Arthur Rimbaud, Jean Genet. Livres jaunis. Quelques cartes postales. Une enveloppe témoignant que Patti a résidé rue Cmpagne-Première dans le 14ème arrondissement de Paris, à deux pas du lieu où s'est installée la Fondation Cartier. Une note d'hôtel, souvenir d'un séjour à Charleville-Mézières, sur les traces de Rimbaud. Des cahiers aux pages noircies de poèmes.
     
    Les photos sont sobres. Gros plans. Natures mortes, statues, monuments. Minérales. Peu de personnages. Une photo de Flea, bassiste des Red Hot Chili Pepper.
     
    Comme souvent chez Cartier, la scénographie de l'exposition est déroutante. Au rez de chaussée, deux créations monumentales et métalliques d'Andrea Branzi, plasticien. Travail quasi-architectural. L'ambiance sonore: des psalmodies de Patti Smith. Voix grave. Envoutante. Comme souvent chez Cartier, l'impression de vide prédomine. Les volumes sont vastes. Les créations presques modestes. Pas d'exubérance.
     
    A part ça... J'ai parlé à Patti Smith. Et en pur fan, j'ai tendu mon programme, un stylo.
     

     

    Enjoy!

     

     
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