Au moins ça a le mérite d'être clair.
Sur le fond, j'aime bien Noël pour ce qu'il évoque du monde de l'enfance: l'odeur de l'épicéa, les Christmas carols, la crèche, les illuminations en cette période où le nuit tombe plus que tôt. J'aime le souvenir de la surprise du matin de Noël. Les cadeaux et tout le toutim. Mais ça c'est loin. Très loin. Les enfants, nos enfants ont grandi.
Mais le Noël des marchands du temple, avec journaux télévisés complaisants à l'appui, vous colle le blues. Témoignages de commerçants qui trouvent que non c'est plus comme avant l'année dernière c'était mieux. Témoignages des parents qui vous expliquent, devant un rayonnage dégueulant de boîtes de Lego, Barbie et Playmobil, leur drame de ne pas réussir à trouver LE machin que leur sale rejeton a inscrit sur la liste. Soudain, c'est le drame... Jefferson-Brendan, Cindy-Rihanna, tout comme Charles-Gonzague et Marie-Cunégonde, vont te péter un cable parce que ce que du haut de leurs 8 ans, ils n'auront pas eu d'iPhone 6. Saletés! Mandales de Noël pour tous!
Bref, vivement, le 26!