Non mais, je rêve! Se lever aux aurores. Enfourcher son fier destrier. Avant le café du matin. Filer à La Défense, bravant les éléments. En évitant le périphérique à cause desdits éléments. Parce qu'on transporte sa fille N°1. Bref, trempage, lavage, et rinçage en même temps. On arrive à la Défense et l'on constate qu'on comprend pourquoi ni Mappy ni Google Maps ne s'accordent sur la façon d'accéder à la destination finale. Que l'option Batmobile volante ou hélicoptère serait plus simple que le scooter. Qu'il n'y a pas un nom de rue, et plein de sens interdits. Que quand on dépasse malencontreusement un point de repère, il faut faire le grand tour via le Boulevard Circulaire pour revenir grosso-modo à son point de départ. Que des abrutis en Clio, gavés de Rires & Chanson, roulent à fond dans des flaques profondes, provoquant des gerbes d'eaux assassines. Qu'on finit par se jeter dans le parking le plus proche et qu'on finit à pied. Qu'un univers de béton tout en angles et verticalité, au petit matin humide, ça plombe le mental. Qu'on se prend à se demander s'il y a beaucoup de suicides dans le coin. Car la mauvaise humeur d'un sous-chefaillon additionné au paysage urbain doit avoir un impact dévastateur sur le salarié... Mais je m'égare. Donc La Défense, destination matutinale qui ne fait pas rêver.
Enjoy!
Pour s'en remettre... Booooooob Marley! Concrete Jungle!
Commentaires
La colle UHU et moi ne font qu'un pour te soutenir dans ce périlleux périple et cette mission quasi impossible de circulation dans la Défense (d'où le nom, peut-être ?). Cet impénétrable quartier n'as d'équivalent pour moi, qui maintenant ne risque pas trop de me perdre quand je vais de Deauville à Trouville ou vice versa, que celui de la Porte St Martin, plus précisément autour du passage Brady ou j'essaie en vain depuis mes 2 derniers passages à Paris de circuler, puis de stationner pour me ravitailler en produits Indiens. Si les promotions à la Mairie de Paris sont basées sur le nombre de sens interdits, d'interdictions de stationner et pièges urbains divers, que l'on aura réussi à caser dans un quartier, je comprends pourquoi Denis Baupin à eu de l'avancement...
Haha très drôle et très vrai...Je me souviens de m'y être perdu plus d'une fois. Mais j'aime le charme extraterrestre de ce quartier, ses passerelles de science fiction réalisée, la nuit surtout, quand plus un chat même ne s'aventure dans les parages !
Et pourquoi pas au contraire se perdre dans le lieu avec OzzY Osbourne pour compagnie ? (je sais : Black Sabbath enfouit dans ma mémoire mais découverte de Ozzy !).
Suggestion du jour : "Mr Crowley" (dans alboume : "Blizzard of Ozz").
La tonalité mineure du morceau est en complète adéquation avec la magnificence du lieu et s'adapte au désespoir le plus profond du sapiens paumé....