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Vivre ailleurs?

Une note intéressante de Loic Le Meur, déjà abondamment commentée et relative à l’explication du pourquoi du comment de la concentration des start-ups sur le territoire américain. Il y fait référence à un essai de Paul Graham.

Richesse, flexibilité, immigration facilitée (et choisie !), universités compétitives et dynamique, pragmatisme et attitude entrepreneuriale…

C’est à mon sens une bonne base de réflexion, car sans être obsédé par le modèle américain, ou anglo-saxon, on peut constater qu’un peu de libéralisme ne peut nuire à l’esprit d’entreprise. (L'essai de Paul Graham tombe parfois dans la facilité, et certains raccourcis sont saisissants, mais l'ensemble tient la route)

Evidemment, le système présente des risques, évidemment il y a des morts au bord du chemin, mais il y aura aussi des gagnants. Et c'est cela qui compte: la perspective de pouvoir gagner

Grande question: comment inculquer l'esprit d'entreprise? comment inculquer le sens du risque? comment réhabiliter Adam Smith? comment lutter contre le déterminisme de la formation à la française, du cursus professionnel à la française?


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Commentaires

  • Il ne s'agit pas de lutter mais d'intégrer ce mode de pensée. Chez nous on a peur d'avancer, on a peur de risquer, on a peur de rater alors forcément beaucoup de portes se ferment. Oser, c'est peut-être la première des choses à apprendre.

  • En effet! C'est à mon avis totalement culturel. Grâce à un état-providence qui prodigue toujurs généreusement de nombreux amortisseurs! Je crois que les systèmes anglo-saxons, très "do or die", vont dans le sens de l'action et de la prise de risque, avec célébration de la réussite.
    Tant que la réussite ne sera pas valorisée, on aura du mal à faire avancer les mentalités.

  • Un peu café du commerce, mon commentaire précédent... Cela dit, reprenons la célèbre citation attribuée tantôt à Jacques Séguéla, tantôt à Antoine Riboud: "... un peu moins de tests et plus de testicules..."
    Un peu machiste et daté, mais sensé!

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