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pandora - Page 2

  • Pandora et les web radios en danger (suite)

    Les nouvelles du front: la coalition Savenetradio a été reçue au Congrès américain. Une proposition de loi, l'Internet Radio Equality Act , H.R. 2060, a été présentée par les représentants Jay Inslee (Démocrate-Washington) et Donald Manzullo (Républicain-Illinois). Elle propose de ramener les droits payés par le webradios au même niveau que ceux payés par les radios numériques diffusées pas satellite. Une proposition de loi qui, si elle est acceptée sauverait les radios numériques de l'étranglement économique dont le Copyright Royalty Board les menaçait depuis mars 2007, avec entrée en vigueur le 15 mai prochain!

    Il est maintenant possible pour les auditeurs de Pandora non-basés sur le territoire américain d'apporter leur soutien sur le site Savenetradios.org. N'hésitez pas. La survie des webradios aux Etats-Unis leur donnera une chance de se développer à l'étranger. Comme me l'écrivait Tim Westergren, il y a deux jours, ce mode de diffusion de musique est promis à un développement international. Le Music Genome Project qui permet de constituer des playlists à partir du cntenu même de la musique est une vraie innovation qui permet de faire émerger de nouveaux artistes! Une vraie application pratique de la Long Tail!!!

    Pour soutenir Pandora.com, ici

    Pour en savoir plus, ici.

     Enjoy!!!

    SaveNetRadio.org
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  • Pandora en danger

    medium_westergren.jpg J'ai reçu il y a quelques jours un e-mail de Tim Westergren, fondateur de Pandora.com, dont j'ai déjà longuement parlé ici. Un e-mail d'alerte! En effet, l'équivalent américain de la Sacem, vient d'augmenter de façon très significative les droits que doivent payer les web radios pour avoir le droit de diffuser de la musique. Des droits largements plus élevés que ceux auxquels sont astreintes les radios satellitaires (quatre fois plus élevés) et les radios hertziennes classiques. 

    Tim Westergren, ancien musicien lui-même et donc conscient de l'impératif de rémunération des artistes, a choisi dès le lancement de Pandora un modèle légaliste respectueux des règles de l'industrie. Le modèle économique de Pandora, ainsi que d'autres web radios était fondé sur la paiment des droits de diffusion. Lors d'un entretien, il m'avait confié que le développement international de son entreprise ne se ferait qu'une fois son implantation sur le territoire américain consolidée, et que les négociations relatives au copyright avec l'industrie musicale était ce qui prenait le plus de temps.  

    Aujourd'hui, cet oukase du Copyright Royalty Board de Washington DC remet en cause tout le dispositif et l'avenir même de ce qu'il faut considérer comme une vraie innovation dans la diffusion et la consommation de musique en ligne, capable de faire émerger, dans une vraie philosophie Long Tail de nouveaux artistes.

    Que faire? Tim appelle ses compatriotes à signer une pétition et d'adresser des messages aux membres du Congrès et sénateurs américains. Auditeurs français de Pandora et des web radios, nous n'avons pas grand poids auprès des parlementaires américains. Je diffuse tout de même cet appel afin de provoquer une prise de conscience, il serait dommage qu'une nouvelle industrie au futur prometteur soit tuée dans l'oeuf par des mesures manifestement injustes.

    Pour en savoir plus et (pour mes lecteurs basés en Amérique du Nord, signer la pétition), allez sur le site dédié mis en place par Tim Westergren: Savenetradio.org

     

    SaveNetRadio.org
     
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  • Musiques

    medium_logo_fnacWithPub.gifLa FNAC innove. Une offre de téléchargement sans DRM, sur 150 000 morceaux. Et une plateforme d'écoute illimitée de l'ensemble de son catalogue sur 3 ordinateurs par utilisateur moyennant une contribution mensuelle de 9.99 Euro. Pas mal.
     
    Mais qui ne résoud pas l'équation fondamentale:
    Que choisir entre l'écoute illimitée et statique et la musique mobile...
     
    Pour l'utilisateur, être scotché à l'ordinateur pose problème. Quid de la convergence réelle entre son PC/Mac et son ampli? Combien de foyers sont équipés? Et dès qu'on sort de chez soi? Que fait-on en voiture, dans les transports en commun? L'offre d'écoute illimitée ne prendra son essor qu'à partir du moment où elle sera accessible aussi via les appareils mobiles, smartphones en particulier. Ce qui signifie une nécessité d'amélioration du débit  des réseau de télécommunications mobile, et une généralisation des accès data. Et dans ce cas, un partenariat avec les opérateurs de téléphonie, car on voit mal l'utilisateur, payer deux fois, et pour son accès data et pour son compte de musique en ligne.
    Pour ce qui est du téléchargement légal, l'offre de la FNAC en termes de fichiers utilisables sur n'importe quel lecteur mp3 est relativement faible... 150 000 fichiers téléchargeables vs plus d'un million en écoute illimitée. Autant dire, une parcelle du catalogue. Pas de quoi séduire l'amateur exigeant aux goûts très pointus.
     
    On peut saluer l'effort de la FNAC, mais considérer qu'il n'est qu'une réponse partielle à la problématique de la musique en ligne et qu'il ne résoudra pas la question épineuse des échanges P2P.
    Côté écoute illimitée, les webradios à la demande comme Pandora ou Last FM (avec toujours une préférence très personnelle pour Pandora) représentent toujours une offre séduisante du fait de leur gratuité, du fait de la richesse de leur inventaire et du fait de leur capacité à faire émerger des artistes inconnu ou méconnus. Certes, l'utilisateur ne maîtrise pas la programmation, mais il peut se porter acquéreur sur iTunes des titres ou artistes qu'il aura découvert via la webradio.
     
    A observer de près, en partant du principe qu'il doit s'agir d'une première étape en attendant mieux...
     

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  • J'ai ouvert la boîte de Pandore...

    medium_tim_westergren.jpgNous avons déjà parlé ici de Pandora. J'ai déjà exprimé ici tout le bien que je pensais de ce mode de consommation de musique en ligne. J'ai voulu en savoir plus. Il y a quelques jours, j'ai eu l'occasion de parler avec Tim Westergren, CEO et fondateur de Pandora.
    Ouvrons la boîte de Pandore et allons voir ce qu'il y a à l'intérieur...
    Tim (photo ci-dessus) est actuellement en tournée de promotion de Pandora au travers tout le territoire américain. Il relate ses expériences, ses rencontres sur son blog. Son idée: aller sur le terrain à la rencontre de ses utilisateurs et utilisateurs potentiels dans tous les lieux où l'on consomme de la musique, en particulier les campus. Un gros travail d'évangélisation dont le but est de faire connaître Pandora, le Music Genome Project, clé de voute du site, de contribuer au buzz et au final d'accroître l'audience.
     
    A l'origine, Tim est musicien et a tourné pendant dix ans avec un groupe de rock. Comme tous les passionnés de musique, il a cherché à percer. C'est cette expérience et son équation fondamentale: "comment émerger au coeur d'une offre surabondante ("a needle in a haystack", comme il le dit lui même)?" qui est à l'origine de son projet. Il y a sept ans, il pose les bases de qui va devenir le Music Genome Project, l'élaboration d'un système permettant à l'auditeur de découvrir des artistes à partir du contenu de leur musique.

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