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  • Fleet Foxes à Pleyel

    salle pleyel, fleet foxesIl faut un début à tout... Une première, une vraie: la première fois que j'entends le public d'un concert de musique de djeunz demander à ce que le son soit moins fort et fustiger en choeur l'ingénieur du son! Hallucinant. Est-ce le contexte un peu compassé de la Salle Pleyel? Belle salle s'il en est où je n'avais pas dû mettre les pieds depuis, euh, des années, j'y avas écouté à l'époque le Requiem de Verdi, c'est dire. L'acoustique est belle à Pleyel. On y est assis, comme dans les concerts classiques. Déjà qu'on ne fume plus dans les salles de concert, mais à Pleyel, on ose à peine boire une bière avant de pénétrer dans le temple du bon goût et de la musique classieuse...

    Pas de photos, pas de captations vidéos, on n'ose pas sortir son iPhone, sinon pour se géolocaliser sur Foursquare et Twitter, histoire d'annoncer à la terre entière que ce soir, c'est Fleet Foxes. Nous sommes le 4 juillet. Température extérieure proche de 30°.

    En première partie, Villagers, poulains du label Bella Union. Pop moelleuse, élégante. On craint un peu le pire quand le chanteur attaque seul en acoustique, avec sa seule guitare. Ca sent le folk chiant. N'ayons pas peur des mots. Folk chiant. Mais que nenni. Le groupe s'installe, les climats pop, à la Midlake, les mélodies, l'envoutement, on en redemande. Un set parfait, confortable. Une idée simple d'un bonheur mélodique.

    Fleet Foxes, en scène après un entr'acte de 20 minutes. Robin Peckhold et son gang de barbus en chemises de bucheron entrent en scène. On est près de Woodstock, dans les bois, avec Dylan et The Band. Nous sommes dans les années 70. Je déconne... Mais pas tant que ça. En réécoutant CSNY, Manassas, on entend les racines musicales de Fleet Foxes. Des harmonies vocales qui atteignent le sublime. Carrément. Sauf que... A Pleyel, le son est TROP FORT! Fleet Foxes, c'est la subtilité, la finesse. L'ingénieur du son a dû confondre les réglages avec ceux de Slayer... Le public brame. Il a raison. Réglages, mise à niveau, Robin Peckhold s'en excusera en fin de concert.

    Les deux albums sont mixés, le groupe démontre qu'il n'est pas qu'une créature de studio, que cette alchimie de voix est reproductible en live, sublimée, cosmique. Helplessness Blues, White Winter Hymnal, tout un répertoire en finesse. Grand moment. On en redemande!

    Enjoy!

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  • Dans mon iPod ce weekend... Stephen Stills and Manassas

    Oui, vous avez bien lu, Manassas, Stephen Stills. Un album sorti en 1972. Un double album où l'ex-mari camé de Véronique Sanson est au mieux de sa forme. Projet parallèle à Crosby, Stills, Nash and Young, Manassas est une exploration rock, country, pop, avec de la guitare (avec solos), des harmonies vocales "à la CSNY". Un des albums favoris de Mossieur Resse, qui m'a fait découvrir ce chef d'oeuvre.

    Chef d'oeuvre, le mot est lâché. N'ayons pas peur des mots, en langage djeunz, nous dirions aujourd'hui "wesh, le skeud de Manassas, y déchire sa race". En langage d'époque, quatre ans après mai 68, dont Dany le Rouge, toujours actif et fringant est un des derniers vestiges vivants, on eût dit "je roule un cône de cette délicieuse marocaine/afghane, et on se fait un trip cosmique". Nus, et en communauté, dans le Larzac, est-il besoin de le préciser. Pure construction, j'avais 8 ans à l'époque. En en 72, j'écoutais plutôt Michel Fugain... Nobody's perfect, d'une part, et j'anticipe sur ma série d'été à base de #JeudiConfessions d'autre part.

    Donc, Manassas, Stephen Stills: It doesn't matter



    Enjoy! Peace!

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  • Bloc-note express N°179

    Le weekend dernier fut belge. Bruxellois pour être précis. La précision est importante. Bruxellois ET culturel. Objectif: éviter les trucs touristiques, le Manneken Pis par exemple. Se dire qu'on va visiter le musée de la BD. Et ne pas le visiter. Se focaliser sur la Villa Empain, qui abrite la Fondation Boghossian, laquelle a organisé une belle exposition sur les femmes. Moins militante que l'expo Elles du Centre Georges Pompidou. Plus fine. Des femmes sous le regard des femmes, et de quelques hommes. Sublime et épurée.

    La Centrale Electrique, un lieu entre Palais de Tokyo, Fondation Cartier et Tate Modern miniature... Jane Alexander met en scène son Afrique du Sud, avec d'étranges créatures hybrides, des gants de caoutchouc rouge, quelque chose d'obscur, même dans l'explication de l'artiste...

    Bozar, lieu consacré aux bozars... Plusieurs expos, un choix, celui de se consacrer aux phtographes belges. Etonnantes natures mortes, bunkers renversés, vies de familles...

    Plus loin, Louvain la Neuve, et son Musée Hergé. Je craignais le pire, malgré tout. Essentiellement de découvrir une sorte de Disneyland purement marchand. Le résultat est étonnant, une pure plongée dans l'univers de Tintin, de la ligne claire. Fascination devant les planches originales, devant le coup de crayon, la technique unique et le travail d'équipe incroyable qu'était devenue l'élaboration d'un album de Tintin.

    Mention spéciale, et envie de péter les genoux, voire pire, à l'abruti qui a fracassé la vitre avant de la voiture pour piquer, le minable, un sac posé certes un peu trop en évidence. La prise de contact avec la police belge a été agréable.

    Un point important: toujours partir en voyage avec un copain ayant été chef déco dans le cinéma. C'est fou comment avec un bout de carton et un rouleau de gaffer, il t'improvise une solution de remplacement à ton prpblème de vitre brisée. Avoir avec soi aussi un copain équipé d'un Laguiole, bricoleur de surcroit. Résultat: un ersatz de vitre avant qui protège du vent...

    Voila, quoi. Et on écoute de la new wave belge des années 80. Et quelques raretés, dénichées chez un disquaire local.

    Retour à Paris sans histoires...

    Enjoy!


    Envoyé de mon iPad

    Catégories : Bloc-note Lien permanent
  • Mon Pass Navigo et moi

    Depuis la destruction non programmée de mon scooter, je la joue bobo alternant métro, bus et de temps à autres Vélib'. J'ai fait l'acquisition d'un Pass Navigo. Dont j'apprends, ô joie qu'il va être disponible sur smartphone. Modernitude absolue!

    Bref, Mr Dubuc vit sa vie de bobo commuter qui soigne son bilan carbone, compense les nombreux e-mails qu'il envoie par une intense pratique des transports sous-terrains où se pressent les gens.

    Quand le métro n'est pas bondé, c'est à dire jamais, du moins sur la ligne 4, la lecture redevient un plaisir addictif. Et hop, le magnifique HHhH de Laurent Binet, lu en deux jours. Et hop, le sublime album de Stephen Stills & Manassas, écouté en boucle. Et hop, la station Odeon manquée de façon récurrente pour cause d'Angry Bird ou d'Alchemy.

    Lecture de la presse gratuite. J'avais échappé à Morandini et à la programmation consternante de vacuité de Direct 8, Dieu merci, Direct Matin est là pour améliorer ma Weltanschaung...

    Bon, ces considérations vois paraîtront ineptes, surtout si vous pratiqiez le métro régulièrement. En matière métropolitaine, je suis encore un rookie, un huron... Faute de pratique....

    Enjoy!

    Envoyé de mon iPhone

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