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  • Dans mon iPod ce weekend... Skip the Use

    Complément du post de jeudi, Skip the Use avec le son. Histoire de donner une idée plus précise de l'énergie déployée par le groupe sur scène.

     

    Enjoy!

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  • Les Miscellanées du tennis: Brunat monte au filet

    miscellanées du tennis, david brunatC'est étonnant chez les normaliens, ce besoin de faire des phrases. Et de belles phrase. Les Miscellanées du Tennis sortent concomitamment à l'ouverture officielle du tournoi de Roland Garros. David Brunat, l'auteur, est un gars que j'aime bien et que je n'affronterait ni sur le terrain de la pure rhétorique, ni sur un court de tennis.

    Il a de multiples talents. Dont celui de rendre passionnant un sport qui provoque chez le spectateur un mouvement de tête de droite à gauche et vice-versa pour peu qu'il soit sis sur le bord latéral du terrain. Le tout ponctué du bruit de l'impact de la balle jaune sur le cordage des raquettes, et de cris des joueurs s'apparentant au râle du mâle fornicateur au momenr de l'éjaculation. Wow, c'est chic, ça, comme image. Les enfants, quittez la pièce. Oh yes, oh yes, oh... raaaaaaaaah! Avantage service!

    Puisqu'on parle d'émois érotiques, laissez moi vous conter, jeunes gens, ma propre miscellanée. 15 ans en 79. Brave puceau, pur produit de l'enseignement privé confessionnel de la banlieue ouest de Paname. Je regardais Rolland Garros. Les Borg, McEnroe, Connors, Wilander, gaulés comme des ablettes. Des héros. Mais mon regard se portait ailleurs. Sur les héroïnes. Chris Evert, Gabriella Sabatini. La blonde américaine au regard clair. La brune sud-américaine pulpeuse. Roooh. gabriela sabatini, tennisCinq cent millions de petites tenniswomen, émois, émois, émois... Etait-ce la jupette? La petite culotte blanche? La jambe effilée? En plus, malédiction! C'était la moche qui gagnait. Navratilova. La méchante. La Madame Olson des courts de tennis. Venant de derrière le rideau de fer. Tout pour plaire! Et on murmurait qu'elle n'aimait pas les garçons. Diantre! La totale incarnation de l'Antéchrist! Le temps passa. La moche resta au top. Jusqu'à être défaite par la génération montante. Des cogneuses méchantes, poussant, elles aussi, comme les mâles, de gênants cris orgasmiques au moment du service. Monica Seles, l'enfer. Ce petit cri, que l'écriture ne peut restituer. Le tue l'amour parfait. Qui fait applaudir des quatre pattes la sage décision des instance de ne pas laisser les matches féminins durer plus de deux heures d'affilées. Han! Han! Game, Seles!

    Après j'ai décroché. Malgré Sharapova. J'avais grandi. Et entre temps, j'ai fanstasmé sur les rockeuses... Et sur les stilettos, fort peu pratiques sur les courts...

    Bref, Les Miscellanées du Tennis de David Brunat (Editions Fetjaine), dans les bonnes librairies à partir du 5 mai.

     

    Enjoy!

    (Teaser: Et pendant ce temps, les sieurs Prat et Dubuc travaillent eux aussi à la rédaction de leurs Miscellanées, dans la même maison, avec le même directeur de collection, Mr Gilles Verlant, himself... Bientôt dans les bacs, mais pas tout de suite quand même...)

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  • Guéant, Inrocks et blagues de potache

    A découvrir dans le numéro de cette semaine des Inrocks... une carte à envoyer à l'Elysée... Blague de potache, un peu; humour noir, un peu aussi... Cliquez sur l'image pour découvrir le verso de la carte...

    claude guéant, les inrocks

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  • Skip the Use m'a scotché

    Ca c'est du titre, Coco. Inspiré, inspirant pour qui ne sait de quoi tu causes. N'empèche. Skip the Use, c'était hier soir, un mini-live. Avec de la bière (pas assez, que les choses soient dites! Quand on EST rock'n'roll, il FAUT de la mousse! Pas des petits bonhommes en mousse, pas de soirée mousse, de la mousse de houblon!) ... De la bière, donc. et des frites. Parce que Skip the Use est de Lille. On oublie les Ch'tis et tout le toutim. On parle de rock.

    skip the use, polydor

     

    Bref, arrivé en retard, pas le temps de socialiser, juste claquer la bise aux donzelles de la maison de disque - paske j'ai des relations, moi, Coco, je fraye avec les maisons de disque, moi. Bref, claquage de bises, serrage de pinces. La dream team de RocknFool: It's Only Rock and Folk, Swann et Lamiya, Monsieur Zdar. D'autre têtes sympathiques. Mais je ne suis pas z'assez mondain, je ne connais pas tout le monde. On écoute quelques titres à fond sur la sono. On attend le live.

    Skip the Use sur scène. Côté mondanités, le blogueur découvre que les deux types auxquels il a serré la louche à l'entrée, sont bassiste et clavier. Je suis le roi de la mondanité. Je ne me lave pas les mains par précaution, histoire de conserver des traces d'ADN des gloires montantes du rock. 'Tain, on ne sait jamais, si les mecs deviennent des stars interplanétaires, je pourrai les clôner, quand moi aussi j'aurai atteint le stade ultime de ma conquête de l'univers! (NDLR: euh... Mr Dubuc? Va falloir reprendre vos médocs, vous déraisonnez mon cher).

    Reprenons. Resaisissons nous. On causait de quoi au fait?
    Ah oui, Skip the Use. Donc, 5 types sur scène. Guitare, basse, batterie, clavier, chant. Et c'est parti. Incisif. Puissant. Groovy. Le genre de truc qu inconsciemment te fait laisser vibrer ton corps. Yep! Je sais de quoi je cause côté vibes (pliz pronoun-ce "vaïbze"). Je le sens quand ma carcasse d'1m92 sur 100kg se met à groover. (NDLR: ça se traduit par un balancement du pied droit sur le pied gauche, et vice-versa. Et dès qu'il lève un bras, il perd son iPhone et éborgne ses voisins... Rien de grave...)

    Donc Skip the Use sur scène. Autant dire tout de suite que j'ai été frustré. Oui! FRUSTRÉ! Que le groupe ne dévoile QUE 5 morceaux! Parce que j'en aurais pris pour 5 ou 6 fois plus. Imaginez, un mix de Bloc Party, Franz Ferdinand, Gossip, Talking Heads, New Order, Happy Mondays, Grand National! Une voix avec des accents rhythm'n'blues, puissante. Une guitare incisive, truffée d'effets. Des claviers qui ajoutent quelques sonorités électro. Une rythmique basse-batterie qui rend toute vélléité de station statique impossible. La combinaison idéale. En bref, un truc avec un énorme potentiel. L'album ne sort qu'à la rentrée de septembre. La Boule Noire, le 27 avril est blindée, sold out. Il y a du concert en octobre prochain. Loin. Va falloir vivre avec l'envie d'en savoir plus. Le combo envoie le bois. Yes, baby! Un truc qui te réconcilie d'emblée avec le rock. Qui te fait oublier le dernier album daubesque des Strokes, qui ont, cela dit en passant tout donné dans leur tout premier CD et n'en finissent pas de ne pas finir de chuter.

    A part ça? Le chanteur portait un t-shirt Iron Maiden. Mr Dubuc est donc allé poser la question qui tue à icelui: "Iron Maiden, c'est un joke ou tu es vraiment fan?". Il s'est marré et a avoué sa coupable passion. On s'est marrés. Parce que mine de rien, Iron Maiden... J'ai toujours un papier à écrire sur eux, justement. Mais ce ci est une autre histoire.

    Voila jeunes gens. Dieu dit "Que Skip the Use, soit!". Et Skip the Use fut. Et Dieu vit que ceux-ci étaient bons...


    Enjoy!

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